Après les massacres signés Adf : Beni ; J. Kabila tente de convaincre la population

Jeudi 30 octobre 2014 - 13:37

Après cette ville, le Chef de l’Etat devra, assurément, se rendre à Irengeti où les atrocités analogues ont été commises par les mêmes criminels ougandais.

Après un bref passage à Kisangani, en Province Orientale, Joseph Kabila et toute sa délégation sont arrivés hier mercredi 29 octobre 2014, dans l’après-midi, dans la ville de Beni, province du Nord-Kivu.

Cette présence s’explique par le fait qu’il y a de cela plus d’une semaine, deux massacres successifs ont été commis par les éléments ougandais de l’Adf, faisant plus de 80 morts, parmi lesquels des enfants.
Le premier massacre a eu lieu à Beni, alors que le deuxième a endeuillé des familles à Irengeti, toujours dans le Nord-Kivu.

Joseph Kabila arrive à Beni, sans nul doute, pour consoler les familles éplorées avec un message de réconfort moral. Un soutien matériel ne manquera pas, pense-t-on, pour soulager tant soit peu leurs difficultés.

Après Beni, le Chef de l’Etat devra, assurément, se rendre à Irengeti où les atrocités analogues ont été commises par les mêmes criminels.

Mais déjà, à en croire des sources proches du ministère de l’Intérieur, quelques présumés auteurs de ces actes déplorables ont été arrêtés et transférés à Kinshasa. Et des enquêtes se poursuivent pour mettre hors d’état de nuire cette force négative.

La scène d’horreur est loin de se terminer car, mardi 28 octobre, un militaire des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) et un rebelle ougandais ont été tués dans une attaque sur les positions de l’armée régulière, toujours près de la ville de Beni.

Il faut signaler que depuis les deux massacres qui ont endeuillé toute la République démocratique du Congo, Joseph Kabila ne s’est jamais rendu à l’Est pour réconforter la population de Beni et d’Irengeti.

C’est donc une occasion pour lui de s’exprimer en promettant soutien et sécurité à cette population qui a beaucoup souffert des affres de la guerre.

Bien avant le passage de Kabila, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en République démocratique du Congo, Martin Kobler, s’était rendu dans ces deux territoires juste après que les deux actes criminels des Adf aient été commis.

Martin Kobler a promis à la population de ces deux coins que les coupables seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement.

Par LM