Il est parmi les rares chanteurs de sa génération à s’imposer sur la scène musicale africaine avec trois albums seulement. Son répertoire n’est pas si riche que Fally, mais Fabregas le «Métis noir» a réussi à déranger et perturber les calculs de certains aînés de la musique congolaise.
Beaucoup parmi les grands de la chanson ont reconnu que le Maestro Fabregas a de l’avenir et peut aller encore plus loin dans sa carrière. Son deuxième album, « Anapipo», a été un véritable coup fourré pour l’ex-choriste de Wenge Maison Mère.
Grâce à sa danse fétiche, «Ya Mado», le jeune chanteur a dompté sur toute la ligne les fanatiques qui n’ont pas pu résister à l’envoûtement de cette chorégraphie percutante.
Pour l’heure, le ‘‘Métis Noir’’ resurgit de sur le marché discographique africain avec la sortie de son nouvel album intitulé « Je Pense ». Cette aubade musicale est constituée de double CD, portant deux sous-titres phares à chacun, à savoir : «Poison» et « Antidote ». C’est depuis le mois de février dernier que l’œuvre a été mise à la disposition du public.
Autrement dit l’album du Maître, « Je pense » est un opus très riche en mélodies et textes que l’artiste plébiscité « Prix de l’espoir » de la musique congolaise en 2015, propose aux amoureux de la bonne musique. La force de cet album réside dans la thématique et la diversité de styles musicaux exploités par l’artiste. Pas d’insanité, Fabregas a porté la croix de changer les données en offrant aux mélomanes une musique saine pour tous.
Son ultime souci est de faire toujours mieux pour satisfaire le public qui a donné confiance à son précédent disque. ‘‘On n’a pas d’autres choix, si ce n’est que de faire plaisir aux Congolais à travers ma musique. Nous, on ne tâtonne pas, on agit’’, a-t-il souligné.
Des chansons à la danse, l’album a été travaillé dans les meilleures conditions par Fabro qui a donné encore le meilleur de lui-même pour satisfaire ses nombres fanatiques. ‘‘Nous avons travaillé avec beaucoup de rigueur dans le souci de réaliser quelque chose qui sera encore plus meilleure que « Anapipo », autrement dit « Ya Mado ». L’idéal est pour moi de confirmer mon titre de l’espoir de la musique congolaise’’, a déclaré le Maestro Fabregas.
Une bonne dédicace du journal La Prospérité et son chroniqueur de musique dans une des chansons « Mastane » est une expression d’un travail engagé pour un artiste qui veut toujours évoluer avec le soutien de la presse de son pays.
Pas d’inquiétude du côté marketing, qui est assurée par GINA PMF, MBONZO Centre Ville à Kinshasa et Kevin KAYEMBE à Paris.
Avec un meilleur arrangement sonore dirigé de mains de maître arrangeur, Lenny Bedens, « Je pense » est une œuvre propre et digne à découvrir et consommer sans modération.
Rappelons que Fabregas a commencé comme choriste à la paroisse Saint-Alphonse dans la commune de Matete, à Kinshasa. Après, il est allé frapper à la porte de LAVINORIA ESTHETIQUE de Lemba, groupe cher à DAKUMUDA New Man devenu aujourd’hui, frère en christ. Ensuite, le chanteur a fait un crochet dans F-VICTIME de FALLY IPUPA. C’est dans WENGE Maison Mère de Werrason que l’auteur de la chanson « Mosinzo » a vraiment approfondi sa connaissance musicale jusqu’à se faire découvrir du grand public.
J. Diala