Année scolaire 2014-2015 : La fondation Panzi scolarise 2000 enfants des victimes de violences au Sud-Kivu

Mardi 7 juillet 2015 - 13:30

Il ne répare pas seulement les femmes victimes de violences sexuelles, mais il pense aussi au devenir et à l’avenir des enfants de ces victimes de la barbarie humaine. Ainsi, grâce à la « Fondation Panzi » qui porte le nom de l’hôpital qu’il dirige dans la périphérie de la ville de Bukavu, docteur Denis Mukwege scolarise également plus de deux mille enfants. En effet, la « Fondation Panzi » accompagne également depuis 2010, mille femmes victimes des viols et violences sexuelles, dans quatre territoires du Sud-Kivu : Kabare, Kalohe, Walungu et Uvira. Salon un communiqué de cotte fondation philanthropique parvenu à la rédaction du journal Le Phare, cet appui de la Fondation Panzi en faveur des femmes des milieux ruraux de la province du Sud-Kivu est canalisé par «Dorcas Rurale», une de ses branches qui s’occupe de la réinsertion socio-économique des victimes des guerres identifiées dans les milieux ruraux de territoires précités. Ce bilan dans l’enseignement fait renaître l’espoir d’un lendemain meilleur pour ces enfants.

Pour atteindre directement les bénéficiaires afin do leur totale réinsertion, la maison Dorcas Rurale organise en leur faveur diverses formations susceptibles de permettre aux bénéficiaires de créer de l’emploi ou de se prendre en charge. Ces activités concernent entre autres la savonnerie, la vannerie et l’initiation aux techniques agricoles.
En plus des formations, Dorcas Rurale’ octroie des micro-crédits en nature et en espèces aux mille bénéficiaires de ses actions et scolarise dans 107 écoles des territoires de Kabare, Walungu, Kalehe et Uvira, 2000 enfants, à raison de 2 enfants par femme.

On signale que pour la période allant de septembre 2014 à mai 2015, «Dorcas Rurale» en collaboration avec Stephen Lewis, a accompagné 30 personnes dont 1 homme et 29 femmes tous vivant avec le Vih/Sida.

Selon le Dr Bihehe, chargé de Stephen Lewis /Hôpital de Panzi, la Fondation Panzi aurait dû accompagner dans cette activité, toutes les victimes du Vih/ Sida mais les moyens sont limités. C’est pourquoi, elle le fait par palier. L’année passée, 40 victimes étaient prises en charge et pour cette année, 30 en ont été bénéficiaires. De ces 30, 28 se sont acquittés loyalement du crédit contracté en nature et deux n’ont pas pu terminer à rembourser le capital reçu. Vingt-deux ont terminé le remboursement et 8 ont défailli. Ce constat fait penser que le crédit en nature est plus apprécié que le crédit en espèces. Les bénéficiaires manifestent leur satisfaction vis-à-vis du projet. Pour la dernière opération de prise en charge, après identification et formation des bénéficiaires sur la gestion des microcrédits en nature et en espèces, ils ont reçu chacun un capital de 100$ (cent dollars américains) et 900 kg de semoule à vendre. Cette farine n’a pas été retirée en une fois mais plutôt chaque fois que la quantité retirée était terminée. Pour identifier les bénéficiaires, les animateurs ont tenu compte du critère de vulnérabilité de la victime.

Après trois ans d’intervention dans le cadre de la réinsertion socioéconomique en faveur des victimes des viols et violences sexuels, «Dorcas Rurale» a acquis une expertise dans tes actions de réinsertion socioéconomique des personnes écartées par le reste de la communauté.

Par VAN

 

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