(KINSHASA)- De passage à Paris en France à son retour de Washington, l’ancien directeur de cabinet du président de l’Udps, Albert Moleka a indiqué au cours d’une interview sur France 24 qu’Etienne Tshisekedi devait renoncer à postuler en 2016. Il avait promis de raccrocher les crampons. L’Udps doit logiquement tourner certaines pages historiques, a-t-il ajouté. M. TShisekedi en 2010 avant de rentrer au pays, précise Moleka, avait assuré que les élections de 2011 constituaient son dernier combat- un combat de toute une vie. Le dircab contesté pense
qu’Etienne Tshisekedi a encore un rôle à jouer mais seulement comme patriarche politique. Il déconseille vivement à ceux qui veulent l’obliger à faire un combat de trop. Moleka propose la mise en place d’un directoire avec six cadres dont trois venant de l’intérieur et trois autres de l’extérieur du pays. Le nouveau directoire jouera un rôle clé dans cette période pré-électorale parce que, selon lui, le parti doit se lancer dans la bataille électorale.
Le cadre Udps estime qu’il est grand temps pour que l’Udps se détermine. Le 13 mars 2014, Moleka rappelle qu’Etienne Tshisekedi lui avait déjà donné six noms pour constituer la nouvelle direction politique. ‘‘Parmi les trois noms du pays figurait mon nom et dans les trois de l’étranger, il y avait aussi le nom de Félix Tshisekedi’’, affirme Moleka qui ajoute que lui-même Tshisekedi voulait déjà passer la main, passer le bâton de commandement. Malheureusement, un incident de caractère familial avait interrompu notre séance de travail, déplore-t-il. A la question de savoir qui doit succéder à Tshisekedi, Moleka s’est refusé d’avancer un quelconque nom mais néanmoins, il a tracé un portrait-robot. Le successeur du leader maximo doit être rassembleur, un connaisseur de l’Udps et surtout il doit être au-dessus de clivages, a insisté Albert Moleka.