« Aimé Malgré lui », La vie africaine sur les pellicules de Didier Ndenga

Vendredi 30 janvier 2015 - 08:01

 Tourné entre Paris et Bangui au Centrafrique, ce court métrage, qui est diffusé déjà sur TV5 Monde, Canal + et bientôt sur les écrans congolais, est condensé en 42 épisodes de 26 minutes chacun.

De passage à Kinshasa dans le cadre de la promotion de cette série télé, Didier Ndenga, le réalisateur congolais, Habi Touré et Ray Reboul, les acteurs principaux de ce court métrage, ont promis une visibilité permanente sur les écrans congolais. 
Ce qui est de l’histoire, il s’agit du richissime Pierre Lenoir, qui après avoir eu un enfant, décide de ne plus en avoir d’autres. Père égoïste qui ne voulait pas d’un deuxième enfant, et d’une mère indépendante à cause des séparations faciles des familles, qui a, pour conséquence l’union entre les enfants d’une même famille. Une fois enceinte, sous les exigences de l’avortement, Thérèse préfère divorcer et fait croire par la suite qu’elle a perdu l’enfant. 
D’une histoire à une autre mais viscéralement liée, Lindsay, à qui tout semble sourire à Paris, juge bon un matin, de tout plaquer pour aller vivre avec sa mère à Bangui en Afrique. Mais elle n’imagine pas une seule seconde ce qui l’attend. Elle a fait la rencontre de Jacques (Ray Reboul) et en tombe follement amoureuse. Or, son prince charmant n’est autre que son frère ignoré. L’histoire va alors tourner au vinaigre,…

L’émergence du cinéma africain

Prix du public du Festival du cinéma d’Abidjan (Gpac), cette série a été déjà diffusée en République Centrafricaine, au Cameroun, au Congo Brazza, à Djibouti, au Gabon,… mais très bientôt les chaînes d’ici vont entrer dans la danse.

Malgré le moyen qui est mis pour son décollage, le cinéma africain demeure un secteur à promouvoir sensiblement. Bien qu’il existe des rendez-vous cinématographiques de renommée internationale et quelques maisons de production en Afrique, des efforts pour son émergence doivent être fournis pour se mesurer avec ses homologues européens et américains. En entendant, des réalisateurs africains continuent à faire tache d’huile partout où ils passent avec leurs produits très intéressent à consommer.

(Onassis Mutombo)