AFFAIRE MUKEBAYI : Kaniki et Monsengwo ont cru prendre, sont pris

Vendredi 14 novembre 2014 - 10:56

Le pseudo procès con¬tre Mukebayi prend une autre allure. Celle de dénuder les supercheries de deux frères, sénateur Kaniki et le cardi¬nal Monsengwo. Dans le but d’obtenir la détention, combien illégale du patron de CONGONEWS. Qui à ce jour, fait citer à comparaitre le petit frère devant le TGI de la Gombe dans une affaire de «faux et usage de faux» dont ce parlemen¬taire est témoin.

Tout est clair, les éléments de preuves sur base desquelles, est poursuivi Mike Mukebayi sont faux. La preuve initiale (en photocopie libre) qu’a présentée le ministère public au tribunal n’est plus la même. Elle a été remplacée par une autre, cette fois-ci, certifiée.
Un certain nombre des questions méritent d’être posées : Où est passée la première preuve en photocopie libre? Quand est-ce qu’elle a été certifiée? Alors que le dos¬sier se trouvait déjà au tribunal?

Kaniki va répondre devant le Tribunal de grande instance de la Gombe que Mike Mukebayi a saisi, dans une action en «faux et usage de faux» contre les auteurs de cette preuve.
Décidemment, ne peut répondre à cette question que sieur Kaniki. Peut être aussi, le fameux Richard Vianney qui, malheureuse¬ment, n’existe que de nom. Dans la mesure où, le Par¬quet lui-même a fait savoir n’est pas être à mesure de l’identifier.
Vianney n’ayant pas d’existence, ce fardeau de réponse pèse exclusivement sur sieur Kaniki. Pourquoi ? Le dépositaire (Kaniki) des secrets de son frère (Mon¬sengwo) a déclaré urbi et orbi que c’est lui qui a initié la plainte au Parquet contre Mike Mukebayi. Les archives de RFI peuvent en témoigner et voire même Kasonga Tshi¬lunde, président de l’UNPC. Ce dernier l’a confirmé dans une conférence (organisée par JED), devant journal-istes et caméras. «…lorsque je l’ai rencontré, entouré de certains de ses membres de famille, le sénateur Kaniki m’avait promis de retirer sa plainte, un lundi…», a-t-il confié à l’assistance.

Ce n’est pas lui-même Kaniki qui se vante être un «super magistrat», qui peut contre¬dire la thèse selon laquelle, «ne peut retirer une plainte (surtout au parquet) que son auteur». S’il soutient le contraire, C-NEWS sera dans l’obligation de visiter les anales du Conseil supérieur de la Magistrature pour vé¬rifier son signalement (le dossier de chaque magistrat dans lequel, sont rensei¬gnés sa probité morale, ses compétentes et autres, dans l’exercice de sa profession). Par quelle magie, il pourrait lui, le faire, s’il n’en serait pas auteur?

Kaniki viendra expliquer comment, il a saisi le Parquet général contre ce journal¬iste de renom. Comment la preuve initiale, soit en copie libre, a été substituée.
Dieu merci, en sa qualité de témoin, ses immunités et privilèges de juridiction en tant que sénateur n’opèrent pas. Il est attendu person¬nellement ce 24 novembre, la date à laquelle, est fixée l’audience en question.

En cette qualité, Kaniki sera obligé, mieux de prêter ser¬ment de dire la vérité, rien que la vérité. A défaut, il sera jugé et condamné pour «subornation de témoins» pour avoir menti au tribunal. Rien ne rassure que Kaniki va s’en sortir dans cette affaire. Des sources proches du tri¬bunal de paix de la Gombe renseignent que les Kaniki sont derrière cette tentative de fraude pour noyer Muke¬bayi. Malheureusement, il est pris.
Ce procès en «faux et usage de faux» va davantage per¬suader l’opinion tant nation¬ale qu’internationale sur la véracité des faits que Muke¬bayi a écrits sur Monsengwo. Cette opinion est entrain petit à petit de se rendre compte que si Mukebayi est arrêté, c’est parce qu’il a écrit une information vraie. Et non pas parce qu’il aurait im¬puté au cardinal. «Il a juste divulgué une information cachée. Celles d’un cardinal hors pair qui fait la publicité d’une société de téléphonies mobiles», a laissé un prêtre. Une première dans l’histoire de l’Eglise catholique. S’il y en a un précèdent, sans doute, il serait excommunié. Parce que le droit canonique proscrit ce comportement.

Quelle est la position du pape? Des fidèles commen¬cent à se rendre compte de la gravité du fait pour un cardinal de faire une pub¬licité. Si Monsengwo l’a fait pour le compte de l’Eglise, il est temps qu’il lui rende compte. Il est d’ailleurs, de coutume à l’Eglise catholique de rendre chaque dimanche, compte de l’offrande encais¬sée à une messe donnée. Monsengwo a-t-il procédé ainsi dans le cadre de cette publicité? Combien l’Eglise a-t-elle gagné? Et dans quel compte se trouve cet argent, issu de cette publicité?
Républicain qu’il est, Muke¬bayi confie depuis sa cellule de détention illégale, ne pas éviter le fond de son dossier. Qu’il n’a jamais été naïf. Il attendait le moment venu pour mettre Kaniki et son frère dos au mur.
En droit, la fraude corrompt tout. Si jamais cette est déclarée fausse, les con¬séquences sont que Muke¬bayi sera relaxée.

 

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