La Cour militaire opérationnelle du Nord-Kivu, siégeant en chambre foraine à Beni, a auditionné lundi 6 octobre d’autres prévenus dans l’affaire Mamadou Ndala dont le capitaine Ndaka qui affirme être arrivé sur le lieu de l’embuscade quelques heures après l’attentat. Le colonel Mamadou Ndala avait été assassiné le 2 janvier dernier dans une embuscade près de la ville de Beni.
Devant les juges et les avocats, le capitaine Ndaka de la 31è brigade basée à l’aéroport de Mavivi, à Beni, a affirmé avoir trouvé, quelques heures après l’embuscade, la jeep de Mamadou Ndala en fumée sans savoir l’origine de ce feu.
Cet officier militaire déclare être descendu sur le lieu de l’attentat après avoir été informé par le sergent Mangudi, chauffeur de la jeep, décédé jeudi 2 octobre, soit un jour après sa comparution, à Beni.
La cour et le ministère public cherchent à être éclairés sur l’origine du feu trouvé dans la jeep de Mamadou Ndala.
Le ministère public a estimé au lendemain de l’ouverture du procès qu’il avait des indices probables de complicité de la garde du colonel Mamadou Ndala dans son assassinat.
Une conviction que le ministère public fonde sur les dépositions faites par les prévenus adjudant Safari Banza Mwabo et le capitaine Moussa Banza.
Le procès sur l’assassinat du Colonel Mamadou Ndala s’est ouvert le 1er octobre à Beni. 20 militaires comparaissent devant la Cour opérationnelle du Nord-Kivu.