Dans deux semaines, la Mission de Conseil et d’assistance de l’Union Européenne en matière de Réforme du secteur de la sécurité en RDC (EUSEC-RDC) ferme définitivement ses portes et sera remplacé par le programme » PROGRESS « , financé par le 11ème Fond Européen de Développement (FED) avec un montant de 25 millions d’Euros pour une durée de six ans qui court jusqu’en mai 2021.
Ce programme ne reprendra pas le volet » formation militaire « , mais travaillera avec le ministère de la Défense nationale et Anciens Combattants sur la stratégie de formation avec l’Ecole d’administration et d’informatique des FARDC.
Progress reprend deux de trois missions de la mission Eusec-RDC, à savoir le Conseil stratégique et la Consolidation de l’administration. En reprenant le Conseil stratégique, PROGRESS appuiera le ministère de la Défense et l’Etat- Major des FARDC pour dynamiser cette architecture.
Ainsi donc, le ministère de la Défense et l’état-major des FARDC sont appelés à coordonner les actions avec leurs partenaires internationaux pour l’efficacité et la cohésion des FARDC.
C’est dans cette optique que l’Union européenne appuie le programme de Démobilisation, Désarmement et Réinsertion (DDR) qui doit permettre de réinsérer les ex-combattants dans la vie civile qui n’ont pas vocation à rejoindre les rangs des FARDC.
La question de l’intégration soulève aussi celle du dégagement qui est le préalable au rajeunissement de l’Armée, a noté l’Ambassadeur Jean-Michel
Dumond dans son discours lors de la réception organisée pour fêter la fin de la mission EUSEC.
Pour lui, les conditions nécessaires au dégagement doivent donc être mises en place de façon à poursuivre les efforts de professionnalisation des FARDC. C’est à ce titre que l’UE prévoit d’appuyer le dégagement d’ici 2017.
Par Godé Kalonji