
La République Démocratique du Congo a enregistré des dépenses exécutées en procédure d'urgence, hors secteur sécuritaire, à 1,58 % du total au cours du premier trimestre 2025.
Ces données officielles ont été communiquées par le ministère des Finances via une dépêche publiée le lundi 9 juin 2025.
D'après cette note consultée par 7SUR7.CD, cette avancée est le résultat d'une réforme initiée par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, dans le cadre de la rationalisation des dépenses publiques.
« Ce taux historiquement bas résulte d’une réforme engagée depuis juin 2024 par le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi. La procédure d’urgence, autrefois élargie à plusieurs types de dépenses, est désormais réservée aux seules opérations sécuritaires et aux déplacements des chefs d’institutions. Toutes les autres catégories, notamment les paiements de la dette intérieure, les dépenses de fonctionnement et les projets d’investissement, doivent désormais suivre le circuit classique de la chaîne de la dépense », précise la dépêche.
Dans sa politique de réforme, le ministre Doudou Fwamba prévoit également que toute dépense exécutée en urgence soit régularisée dans un délai maximal de trois mois. Cette mesure vise, entre autres, à garantir la transparence dans l’exécution des finances publiques.
« Cette mesure vise à préserver l’équilibre budgétaire, à garantir la transparence dans l’exécution des finances publiques et à éviter les dérives observées par le passé dans l’utilisation de procédures dérogatoires », souligne la dépêche dans son troisième paragraphe.
Par cette performance, les autorités congolaises réaffirment leur volonté de renforcer la crédibilité de la dépense publique et d’ancrer durablement une culture de rigueur dans la gestion des ressources de l’État.
Murphy Fika