L’ambassadrice des États-Unis à Kinshasa a pris part cette semaine à un atelier réunissant des dirigeants du gouvernement, du secteur privé et de la société civile pour discuter d’un plan d’action national pour la République démocratique du Congo concernant les Principes volontaires relatifs à la sécurité et aux droits de l’homme, selon un communiqué de l'Ambassade des États-Unis d'Amérique.
Ces principes volontaires relatifs à la sécurité et aux droits de l’homme ont été mis en place en 2000 pour garantir que les entreprises impliquées dans les industries extractives – telles que le pétrole et les mines – respectent les normes les plus strictes en matière de droits de l’homme et encouragent les investissements responsables.
« Entre autres choses, les Principes volontaires encouragent la formation des forces de sécurité publiques et privées ainsi que le développement de systèmes d’enquête et de signalement des violations des droits de l’homme. Étant donné que l’exploitation minière est le principal contributeur à l’économie de la RDC, ainsi qu’une source essentielle d’emplois, ces principes sont particulièrement pertinents pour les Congolais », indique le communiqué de l’ambassade des États-Unis en RDC.
De façon simple, les Principes volontaires visent à trouver une voie commune qui réunit les voix de l’industrie, des communautés et du gouvernement. Il s’agit principalement de faire entendre les voix qui sont trop souvent négligées dans les capitales.
Au cours de cet atelier, les participants ont jeté les bases de la création d’un plan d’action national qui fera finalement du respect des Principes volontaires une norme dans tout le pays. Ce plan établira une feuille de route, guidant les acteurs du secteur minier vers une approche commune de protection des droits de l’homme.
Les États-Unis, en tant que président actuel des initiatives des Principes volontaires, soutiennent les solutions apportées par les Congolais à ces problèmes complexes.
David Mukendi K