Plus de 55.000 élèves de la 8e année de base passent les épreuves du Test national de sélection et d'orientation scolaire et professionnel (TENASOSP) en province educationnelle Nord-Kivu II.
Parmi les candidat inscrits figurent plusieurs déplacés de guerre venus des zones récemment touchées par les attaques des rebelles d'Allied democratic forces (ADF), surtout dans le secteur de Beni-Mbau.
Le go officiel a été donné par le directeur provincial du Nord-Kivu II, en ville de Butembo. Shalumoo Tsamambi Salomon était devant plusieurs personnalités.
En sous-division de l'EPST dans la ville de Beni, région qui a accueilli de nombreux déplacés, les épreuves se sont déroulées dans un climat calme, a rapporté le sous-proved à 7SUR7.CD.
"Nous avons lancé officiellement le TENASOSP en ville. Même les déplacés venus du groupement Baswagha-Madiwe seront acceptés", a fait savoir Matsoro Lenge Olivier.
Cependant, sur l'axe Mabalako-Cantine, des agglomérations se trouvant dans le groupement Baswagha-Madiwe, plus de 450 candidats ont raté la première journée de ce test national.
Ces apprenants qui devraient passer les épreuves sur place n'ont pas été visibles, a indiqué la société civile locale.
"Au centre Mavivi-Cantine qui a été transféré à l'Ep Mabalako, sur 447 inscrits, 383 candidats ont été absents. Par contre, sur 109 candidats inscrits au centre de Mabalako, mais qui a été transféré à l'Institut Luholu, 71 élèves n'ont pas été présents", indique Justin Kavalami, son président.
Ces absences, selon cet acteur de la société civile, seraient liées aux récentes tueries des civils par des combattants ADF dans ce groupement.
Néanmoins, des sources contactées auprès des autorités de l'EPST à Beni, renseignent que ces élèves auraient passé les épreuves dans les centres les plus proches du lieu de refuge.
Il sied de noter que ce test national, qui permet à l'apprenant d'entamer le cycle des humanités, va se clôturer ce vendredi avec l'épreuve des langues.
Bantou Kapanza Son, à Beni