Trois (3) femmes originaires de la chefferie de Walendu-Bindi, précisément du village Songokoyi ont étés violées par un groupe composé de trois orpailleurs à la hauteur du village Rusa dans la chefferie voisine des Andisoma au Sud du territoire d'Irumu en province de l'Ituri alors qu'elles revenaient du marché de Marabo, le samedi 04 mai 2024.
Le coordonnateur de la société civile en territoire d'Irumu qui confirme l'information à 7SUR7.CD le mercredi 08 mai dernier, indique que ce groupe d'orpailleurs auteurs de cet acte barbare se faisaient passer comme des éléments de la milice de la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC).
Pascal Kisezo laisse entendre qu'après investigation, ces hommes mal intentionnés voulaient ternir l'image de cette milice signataire de l'acte unilatéral de cessation des hostilités et ajoute que les victimes sont prises en charge à l'hôpital général de référence de Nyankunde pour bénéficier des soins appropriés.
« Dans la soirée du samedi dernier, trois femmes originaires de la chefferie de Walendu-Bindi qui revenaient du marché de Marabo ont été violées par un groupe de trois orpailleurs œuvrant au site minier dénommé "Yoka toli". Ces orpailleurs se sont masqués comme des miliciens FPIC après qu'ils sont arrêtés, il a été constaté que ces derniers ne faisaient pas partie de ladite milice. Pour l'instant, ces trois femmes sont prises en charge médicalement à l'Hôpital général de référence de Nyankunde », explique cet acteur de la société civile dans la région.
La même source renchérit que les bourreaux sont aux arrêts entre les mains des services de sécurité pour qu'ils répondent de leurs actes.
Le coordonnateur de cette structure citoyenne appelle tout de même la jeunesse de cette partie du pays à cultiver l'esprit de bonnes moralités pour éviter de tomber dans les antivaleurs.
Plusieurs cas de violence sexuelle dans des carrés miniers sont notifiés en province de l'Ituri. Entre le 20 mars et 12 avril 2024, 28 cas ont été rapportés dans quatre carrés miniers du groupement Ngayo dans le territoire de Mambasa.
Joël Losinu, à Komanda