Une nouvelle attaque mise à l'actif des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) a fait 6 morts samedi au village Ndalya, dans le sud du territoire d'Irumu (Ituri). Face à cette insécurité sans précédent, la société civile locale appelle au renfort de l'effectif militaire.
Dans une interview accordée à la cellule de communication de l'administrateur militaire dudit territoire, Soniau Malangay, premier-vice coordonnateur de cette structure citoyenne, a estimé que le renforcement du dispositif militaire permettre de mettre en déroute ou de neutraliser les assaillants qui écument la région.
"Nous sommes de nouveau inquiétés d'avoir appris la mort d'au moins 6 civils dont un bébé, la prompte intervention de l'armée a limité les dégâts. Nous appelons l'armée au renforcement de l'effectif enfin de mettre l'ennemi hors d'état de nuire et permettre à la population de vaquer aisément à ses multiples activités et accéder dans la profondeur de la forêt", a-t-il recommandé.
L'administration militaire du territoire d'Irumu avait déjà, dans un communiqué, interdit l'accès de la population dans la profondeur de la forêt de la chefferie des Walese-Vonkutu. Cette mesure visait à permettre aux forces mutualisées FARDC-UPDF basées dans la zone, de traquer l'ennemi.
Cette nouvelle attaque intervient après le meurtre de 2 civils dans ladite chefferie, le 10 avril dernier. Trois jeunes volontaires en partance pour la récupération des corps des victimes ont également été blessés par l'éclat d'un engin explosif piégé par les rebelles ADF dans les cadavres de civils exécutés.
Joël Losinu, à Komanda