Décidément, Augustin Kabuya est dans le viseur des anarchistes qui se sont mobilisés pour que tout propos qu’il tient en sa qualité de chef de parti soit tordu de sens et orienté vers un dénigrement, stratégie politique d’une adversité tapie dans l’ombre de la lâcheté.
Kabuya en mode Général d’armée à la veille des joutes électorales
Alors qu’en sa qualité de numéro un du parti présidentiel Augustin Kabuya est conscient des enjeux politiques du moment et surtout de la nécessité pour son parti d’avoir si possible la conduite des provinces, il s’est adressé aux élus comme un général s’adresse aux soldats de son armée à la veille d’une bataille. Et ici l’élection du gouverneur et des membres du bureau de l’assemblée provinciale sont des batailles rangées ou la moindre inattention est punie cash.
Des forces occultes veulent prendre le contrôle des institutions de la ville
Augustin Kabuya connaît les faiblesses humaines et il sait que des forces occultes sont à la manœuvre avec des moyens non autorisés pour prendre possession des institutions de la ville. Il sait que des groupes politiques ne sont pas prêts à jouer à la loyale et se préparent à faire une pression sur ses élus pour obtenir leurs voix. Conscient sans doute de l’enjeu, il a voulu remotiver ses troupes avec les moyens de la pression morale pour que ces élus venus de son parti et des alliés puissent respecter les consignes du parti . Au delà d’une sorte de philosophie qui tient à démontrer que le mandat est non impératif certes mais l‘élu lui a une histoire il a des racines et il doit de réaliser grâce a son mandat les objectifs de son parti.
La discipline des partis contre la corruption
Il n’est donc pas question de perturber la discipline d’un parti politique en isolant un élu de ses dirigeants et lui inculquer comme un électron libre une vision rétrograde fondée sur ses instincts d’enrichissement personnel. Comment ne pas condamner cette attitude de pervertir les messages de Augustin Kabuya et d’en faire l’objet d’un dénigrement systématique même quand cela n’est pas nécessaire. Pour ceux qui connaissaient le sens historique du combat mené par l’UDPS pour faire triompher sa vision de la société, ils ont aussi appris la ténacité des ennemis qui parfois tapis au sein même du parti avec comme mission d’atomiser celui-ci par une remise en cause systématique des options levées par la direction du parti. Le politiquement correct ne tient pas quand il s’agit de défendre la survie du pouvoir détenu et la conservation des acquis . Augustin Kabuya reste à ce jour l’un des cadres dont le dévouement et la détermination ont rehaussé le prestige de l’UDPS.
Xavier Kabwe