L'union des associations culturelles pour le développement de l'Ituri (UNADI), une structure regroupant les communautés ituriennes, s'indigne de la précarité de la situation sécuritaire qui prévaut à ces jours, dans la majeure partie de la province de l'Ituri, causée d'une part par les groupes armés étrangers et d'autre part par les éléments de groupes armés locaux, pourtant signataires d'actes d'engagement unilatéraux de cessation des hostilités .
Michel Meta, président de cette structure, l'a dit à la presse le vendredi 12 avril 2024, dans son message de compassion aux familles d'au moins 30 civils lâchement exécutés par les éléments de la coopérative pour le développement du Congo (CODECO) le 06 avril dernier au village Galayi, en secteur des Banyali-kilo, territoire de Djugu en Ituri.
"Nous appelons les groupes armés locaux signataires d'acte d'engagement de cessation des hostilités au respect de leurs actes d'engagement. Aujourd'hui, l'Ituri est devenu un mouroir car les détenteurs d'armes illégaux sont nombreux et sèment terreur et désolation dans le chef de la population et nous demandons au gouvernement congolais de traquer tous les réfractaires au processus de paix", a-t-il recommandé.
Il sied de signaler que la province de l'Ituri compte à ces jours plusieurs groupes armés signataires d'actes d'engagement de cessation des hostilités notamment Zaïre, CODECO, FPIC dit Chini ya kilima, Chini ya tuna et plusieurs factions Maï-Maï. Malgré ces actes d'engagement, les uns ne cessent de commettre les exactions contre la population civile.
Joël Losinu, à Komanda