La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) est favorable pour un départ du sol congolais, souhaité la fin de cette l’année, par le président Félix Tshisekedi, après les élections.
Dans ce cadre, a affirmé Ndeye Khady, porte-parole adjointe de la MONUSCO, des échanges ont eu lieu avec le Gouvernement de la RDC, et des modalités vont être définies d’un commun accord entre la RDC et le Conseil de sécurité.
À en croire ses dires, la mission onusienne, en RDC depuis près de 24 ans, est engagée dans une « dynamique de retrait accéléré » conformément au plan conjoint révisé de transition.
Ndeye Khady a également précisé que le retrait de la MONUSCO de la RDC ne signifie pas le départ des Nations Unies.
« Ce retrait de la mission de maintien de la paix ne signifie pas pour autant un départ du système des Nations Unies du pays. Les Agences fonds et programmes du Système des Nations Unies continueront de soutenir le pays dans les domaines du développement et de l’humanitaire », a-t-elle dit.
Ainsi pour préparer l’après MONUSCO, a-t-elle fait savoir, la représentante spéciale du SG de l’ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a eu des échanges avec les acteurs clés des provinces du Nord et Sud Kivu et de l’Ituri, lors de sa tournée du 11 au 29 juillet dernier.
« Leurs préoccupations ont été exprimées et elles seront prises en compte dans l’identification des priorités vers le retrait graduel, responsable et durable de la MONUSCO de la RDC », a rassuré N. Khady.
Pour rappel, à travers une lettre adressée au Conseil de Sécurité des Nations Unies, vendredi 1er septembre dernier, le ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula avait, au nom du Gouvernement, demandé le retrait accéléré de la MONUSCO.
Christian Dimanyayi