Haut-Katanga - Dossier 120 tonnes cathodes de cuivre : Le Général Major Smith Kihanga, victime de son "Etre" (tribune)

Samedi 2 septembre 2023 - 13:13
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Droits tiers

A la barre :

Le ministre honoraire provincial en charge de l’intérieur du haut Katanga Erick MUTA, le gouverneur du haut Katanga Son Excellence Monsieur Kyabula Katwe Wa Ndani, le REDOC de l'ANR Haut Katanga et son complice: le Général Major et commandant de la 22ème région militaire général Smith GIHANGA et ses collaborateurs chargés des renseignements, la société Tenke Fungurume et la société MAJ logistique Ltd.

I. Faits et rétroactes: 

Plainte du 15 août 2023, dénonciation de détournement des cathodes par L’ex-ministre provincial de l’intérieur du Haut-Katanga Erick MUTA et consorts. Plainte du 16 août 2023 adressée à Monsieur l'Administrateur Général de l’Agence Nationale des Renseignements à Kinshasa avec plusieurs autorités de déférence en ampliation notamment le Chef d’Etat-Major Général des FARDC.
 
II. Qui sont les auteurs présumés et nommément cités:

- L’ex-ministre MUTA, le REDOC Sébastien, OPJ Oscars
* Qui sont les interpellés depuis cette dénonciation:
- Le Général Major Smith GIHANGA et ses collaborateurs (en détention jusqu’à séjour)
- L’ex-ministre Erick MUTA en liberté et sans contrainte.
- Le Gouverneur du Haut-Katanga KYABULA en liberté également.
- Le REDOC Sébastien et son OPJ Philipe non interpellés jusqu’à séjour.

Objet- Nature du Dossier:
Prétendu vol des minerais, détournement des camions, qui sont des faits civils qui n'ont rien à voir, avec la sûreté de l’État, l’insécurité militaire, l’incitation des militaires, ni la violation des consignes encore moins de rébellion et de tentative de coup d’Etat ne pouvaient pas détenir tout un Général Major de l'armée, surtout les faits avérés démontrent son innocence. Ce qui soulève un questionnement sur le pourquoi de sa détention jusqu'à ce jour à la Direction des Renseignements militaires qui bloque le dossier.

En ampliation, le Chef d’Etat-Major Général, le Lieutenant Général TSHIWEWE, qui risque d'être considéré comme bourreau du Général Smith Gahanga et qui s’est invité dans ce dossier en saisissant la Direction des Renseignements par une correspondance déférant le commandant 22e région militaire à la Direction des Renseignements avec instruction ferme, a pris la voie de le clouer et de nuire à sa réputation.

Pour preuve, le Général Chef d’Etat-Major Général était avec son collaborateur Smith Gihanga à Kamina lorsqu’il lui a demandé de regagner Kinshasa et se présenter à l’Etat-major des Renseignements.
Et c'est de là que le sous-chef d’Etat major a profité pour les garder jusqu’à ce jour.

Pourquoi ?

"Qui veut noyer son chien l’accuse de rage", le Chef d’Etat Major Général connaît bien les compétences d’attribution de la Direction des Renseignements Militaires, ainsi déférer son collaborateur pour des faits civils liés au vol et trafic sans usage d'armes ni extorsion est une forme de vengeance et détermination à mettre fin à la carrière de son officier.
Sinon, pourquoi cet acharnement, pourquoi la garde à vue d’un officier Général dans les géoles de la Direction des Renseignements Militaires, privé des conditions hygiéniques, des visites de sa femme, enfants, avocat etc.

Pourquoi libérer les auteurs de cet acte de vol, aujourd'hui en liberté mais pas le Général Smith Gihanga.

De la liberté rejetée du Général Smith Gihanga 

Au vu de ce qui précède, la famille se refuse de croire aux rumeurs faisant état de nuire à la réputation de son frère et père Smith GIHANGA aujourd’hui traité de "Rwandais, maffieux et voleur" sans une seule preuve alors que ce dernier est un fidèle dévoué dont la loyauté à son armée à son chef et sa hiérarchie depuis n'est pas à démontrer. Embarrassés par le traitement inhumain dont est sujet le Général Major Smith, familles, proches et plusieurs organisations des droits de l'homme demandent : 
- Qu’il soit remis en liberté et mis à la disposition de sa famille.
- Que si c’est pour le poste de la 22e région militaire enviée, qu’on le démette de ses fonctions et qu’on le laisse libre.
- Qu’on continue les enquêtes pour que soient établies les vérités par les juridictions compétentes. 
- Qu'on redore son image ternie par cette arrestation arbitraire.
- Qu'on lui laisse l'accès au check-up pour sa santé, une fois en liberté.

Il y'a urgence, à bon entendeur salut!

Se/ Armand Akuela Muka 
Libre penseur et défenseur de la bonne cause

 

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