Prof André Mbata, 1er Vice-Président de l'Assemblée nationale soutient le Sénateur américain Bob Menendez et corrige son collègue John Nichols Boozman au sujet de l'agression rwandaise.
Décidément, le conflit entre la RD Congo et le Rwanda qui l'a agressée à travers ses marionnettes terroristes du M23 s'est transporté au Sénat américain.
Alors que Bob Menendez, Sénateur démocrate de l'État de New Jersey et Président de la puissante Commission sénatoriale des relations étrangères défend mordicus la RDC contre le Rwanda, pays contre lequel il préconise même des sanctions pour violation grave des normes élémentaires du droit international au moment où il vole, viole et pille à l'Est de la RDC, le régime du Président Paul Kagame vient de s'assurer les services de John Nichols Boozman, Sénateur républicain de l'État d'Arkansas qui soutient la balkanisation de la RDC et l'agression rwandaise.
Lorsque l'on sait que le Sénateur Menendez a passé plusieurs années à défendre la justice, le "match" Menendez contre Boozman, c'est un peu le parti démocrate contre le parti républicain, la justice et le droit contre l'injustice et la délinquance en droit international, la défense des valeurs et des droits humains contre la violation de ces droits et le pillage des ressources naturelles de la RDC.
Paul Kagame s'étant servi pendant longtemps de ses puissants lobbys pour distiller ses mensonges au peuple américain, les parlementaires congolais ne devraient pas rester indifférents aux éculubrations de ses avocats aux Etats-Unis en déclenchant les mécanismes de la diplomatie parlementaire au pays de l'Oncle Sam.
C'est ce qui explique l'intervention du Prof André Mbata, 1er Vice-Président de l'Assemblée nationale, qui a fustigé la regrettable sortie médiatique du Sénateur d'Arkansas John Boozman.
D'après le parlementaire RD congolais, la position du Sénateur Boozman est aux antipodes des sentiments de la majorité du peuple américain et de l'Administration du Président Biden qui a plus d'une fois condamné
la délinquance du Rwanda qui agresse la RDC et soutenu l'intégrité territoriale et le respect des droits des citoyens et du peuple congolais.
En réponse au Sénateur Boozman qui soutient qu'au stade actuel, ce serait un "rêve de voir l'armée congolaise récupérer les zones occupées par le M 23" et que "l'ONU commence
à réfléchir sur le statut à donner à ces zones", la réplique du constitutionnaliste congolais est cinglante :
"Je comprends que, contrairement au Sénateur Bob Menendez qui est juriste et a toujours défendu le droit et la justice contre le non-droit et l'injustice, le Sénateur John Boozman est quant à lui un optométriste devenu politicien qui a été simplement aveuglé par l'injustice et est tombé dans une pitoyable cécité politique. La RDC ne perdra jamais une partie de son territoire au profit du Rwanda, de ses marionnettes du M23 ni d'aucun autre pays malade de l'immensité des richesses naturelles qui sont le don de Dieu à son peuple. C'est plutôt eux, le Sénateur Boozman, ses clients que sont le Rwanda et le M23 ainsi que ceux qui les soutiennent qui continuent de rêver les yeux grandement ouverts. Si le Sénateur pouvait prendre un petit temps pour apprendre le droit international et l'histoire de l'ONU, il apprendrait que le respect de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et la non-ingérence dans les affaires intérieures sont les principes fondateurs de l'ONU. Il apprendrait également que celle-ci était au Congo au lendemain de son accession à l'indépendance en 1960 sous le nom de l'ONUC (ancêtre de la MONUC et de la MONUSCO), et que la balkanisation du pays dont certains rêvaient déjà à l'époque ne s'est jamais matérialisée à cause de la ferme volonté du peuple congolais de sauvegarder son indépendance et son unité".
Pour le Professeur constitutionnaliste et Député congolais, "l'optometriste devenu Senateur Boozman a lui-même un sérieux problème de vision et devrait porter des lunettes juridiques et politiques. Les Congolais n'accepteront jamais de perdre une portion du territoire de leur pays au profit du Rwanda ou de n'importe quel autre pays du monde".