Les députés provinciaux de l'Équateur appellent la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à prolonger la durée de l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs lancée le 24 décembre dernier dans la première aire opérationnelle composée du Grand Équateur, le Grand Bandundu, le Kongo Central et la ville-province de Kinshasa.
Dans une déclaration faite le vendredi 06 janvier dernier dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce dimanche, ces élus provinciaux notent que « le délai d'un mois » fixé par la centrale électorale congolaise pour l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs « est insuffisant au regard de nombre de la population ». D'où leur appel à l'institution d'appui à la démocratie que dirige Dénis Kadima à prolonger la durée de cette opération pour « 3 mois » afin de permettre à la population de s'enrôler massivement pour bien préparer les élections générales prévues en décembre 2023 en République démocratique du Congo.
Dans la foulée, ces députés provinciaux de l'Équateur ont aussi déploré les difficultés jusque-là rencontrées lors de cette opération d'identification et d'enrôlement des électeurs dans leur province. Il s'agit notamment, disent-ils, de l'insuffisance des machines dans les centres d'inscription, l’insuffisance des techniciens ainsi que la lenteur des opérateurs de saisie affectés dans les centres d'inscription pour cette fin. Ils demandent à la CENI de résoudre cette situation qui risque d'impacter négativement sur cette opération.
Il sied de rappeler que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait lancé l'opération d'identification et d'enrôlement des électeurs dans les 10 provinces de la première aire opérationnelle le 24 décembre 2022. Cette opération devra durer 1 mois selon la CENI. Cependant des voix s'élèvent pour appeler la CENI à prolonger la durée de cette opération d'identification et d'enrôlement des électeurs. C'est le cas des élus provinciaux de l'Équateur qui aimeraient voir cette opération durer 3 mois en lieu et place d'un mois qu'ils jugent irréaliste au regard de nombre de la population.
Alphonse Muderwa