Le premier salon de découverte avec ateliers a eu lieu le mardi 25 octobre 2022 à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
Organisé par e-de et Gabriel International Congo, cet atelier avait notamment pour but de vulgariser la nouvelle méthode d'organiser la détente et la récupération physique et mentale des salariés en milieu professionnel et améliorer la prise en charge des patients grâce aux "Thérapies Non Médicamenteuses", (TNM).
Dans son intervention, Anne Joëlle Altche Dominique, directrice d'e-de, a indiqué qu'il est indispensable dans les entreprises de créer des lieux de récupération physique et mentale.
« La récupération reflète votre organisme en homéostasie (...) retrouver son état physiologique, émotionnel et cognitif d'avant la réaction au stress, c'est ça la récupération, et c'est ça l'homéostasie. C'est pourquoi, on voudrait créer des cellules des soins spécialisés basées sur un dispositif, en s'appuyant sur une équipe des professionnels de santé qui sera spécialement formée, pour vous proposer des actions de prévention mais aussi de prise en charge », a-t-elle indiqué.
En outre, elle a souligné qu'il sera question de chercher à réduire les prises médicamenteuses pour les patients qui souffrent des maladies chroniques.
« On a, à la fois, une action curative mais on va pouvoir intégrer le dispositif non médicamenteux que l'on est venu amener en République démocratique du Congo dans le parcours des soins du patient. Mais on va pourvoir également travailler au niveau de la prévention puisqu'on sait que les maladies chroniques ont comme base l'installation de stress chronique. En tout cas le stress lorsqu'il se chronicise, il évolue systématiquement vers le développement des maladies chroniques de type diabète, obésité, dépression mais également des cancers », a-t-elle déclaré.
Dans la foulée, Anne Joëlle Altche Dominique a souligné que lorsqu'ils vont travailler sur le stress, il ne sera pas question de l'empêcher d'exister mais plutôt de limiter son impact sur l'organisme humain et surtout éviter que le stress se chronicise.
Concrètement, e-de propose une prise en charge des patients à l'aide du dispositif non médicamenteux qui utilise 3 principes actifs à savoir :
- La luminothérapie de pointe ;
- La musicothérapie de pointe ;
- La relaxation guidée par la voix.
À en croire Anne Joëlle Altche Dominique, ce dispositif a pris 30 ans de recherche pour être mis en place et est actuellement utilisé dans plusieurs pays du monde, dont la France, où c’est utilisé depuis 2015.
« Nous les avons déjà déployés dans plus de 100 établissements de santé, des cliniques, des hôpitaux, des maisons de retraite, que ce soit dans le domaine privé que public. Nous l'utilisons pour tout type de patient. Ça peut être pour des adolescents, des adultes ou pour des personnes âgées, que ce soit des patients conscients ou non conscients. À titre d'exemple, on peut opérer avec nos dispositifs avec une absence quasi-totale de sédation », a-t-elle fait savoir.
Bien avant la tenue de cet atelier, Anne Joëlle Altche Dominique a indiqué que e-de a eu des échanges dans la matinée avec le ministre de la Santé Publique, Dr Jean-Jacques Mbungani.
Cette structure basée en France espère lancer un projet pilote en RDC dans les ministères afin de montrer l'impact de ce dispositif sur la prise en charge du stress car, a-t-elle souligné, les dirigeants sont des personnes stressées, compte tenu de leurs nombreuses responsabilités.
Signalons par ailleurs que la vice-ministre de la Santé, Véronique Kilumba et le secrétaire général à la Santé, Dr Baudy-Robert Ilonga, ont aussi pris part à ce premier salon de découverte avec ateliers.
Jephté Kitsita