![Droits tiers](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2022-05/1C88A0F3-C0DB-4FE9-9A5F-16CD1A3EDCF8.jpeg?itok=P_SzpCjb)
Des plateformes et organisations des jeunes réunies au sein du Réseau des jeunes congolais impliqués dans les questions électorales déplorent l'absence des réformes favorisant la représentativité des jeunes dans la loi électorale au regard des options adoptées par les députés nationaux à la plénière tenue le jeudi dernier.
Dans une déclaration lue le samedi 14 mai 2022 à Kinshasa, le coordonnateur de l'Union des Jeunes Congolais pour le Changement (UJCC), Mukenge Totoro, a affirmé que sans la prise en compte des droits électoraux des jeunes, le processus électoral serait biaisé. Il en a appelé à l'implication des élus membres de la commission PAJ de la chambre basse du parlement pour rectifier le tir.
"Le Réseau des jeunes, toutes tendances confondues, sollicite l’implication de son excellence, monsieur le président de la République démocratique du Congo, chef de l’État, et de leurs honorables présidents de deux chambres de bien vouloir accéder aux cris de 70% de la population congolais qui constituent à cet effet, les électeurs jeunes contenus dans le fichier électoral. Sollicitons aux honorables députés membres de la commission politique, juridique et administrative (PAJ) de prendre conscience de la hauteur de leur responsabilité historique dans l’inclusion des droits électoraux des jeunes dans la loi électorale et cela conformément à la constitution et aux instruments juridiques régionaux et sous régionaux dûment ratifiés par la République démocratique du Congo", a-t-il souligné.
Et de renchérir : "Ce quatrième cycle électoral en RDC devrait tenir compte des revendications de droits des jeunes non pris considérés dans les cycles passés, afin que ces derniers participent comme des acteurs majeurs dans la tenue des élections de 2023 en tant que candidats, agents électoraux, témoins, observateurs, messagers, médiateurs et sensibilisateurs".
Il sied de noter que l'UJCC et d'autres structures des jeunes mènent un plaidoyer pour une participation active des jeunes au processus électoral. 5 revendications sont mises en exergue. Il s'agit de :
- Quota des jeunes pour le recrutement du personnel temporaire de la CENI ;
- Quota des sièges réservés aux jeunes dans les circonscriptions à plus d’un siège ;
- Réduction du montant de la caution électorale pour les jeunes ;
- Irrecevabilité des listes qui ne tiennent pas compte de 30% des jeunes ;
- Maintien du proportionnel comme système électoral et le rejet des cumuls des candidatures.
Merveil Molo