Haut-Katanga : L'armée reprend le contrôle de Mitwaba après avoir maîtrisé les miliciens Bakata Katanga

Lundi 31 janvier 2022 - 18:07
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Photo 7SUR7.CD

Les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir repris le contrôle du territoire de Mitwaba, un jour après l'incursion des miliciens Maï-Maï Bakata Katanga dans cette entité située à 450 kilomètres de Lubumbashi (Haut-Katanga).

C'est le commandant de la deuxième zone de défense des FARDC qui l'a annoncé dans un communiqué publié ce lundi 31 janvier 2022 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD.

Selon le lieutenant-général Masuzu Pacifique qui signe ce document, les Maï-Maï avaient pour objectif d'installer leur siège provisoire à Mitwaba pour y proclamer « l'indépendance du Katanga ».

« Ces derniers avaient pour objectif, prendre le contrôle total du chef-lieu du territoire de Mitwaba afin d'y installer leur siège provisoire de l'État Indépendant du Katanga avant de poursuivre la conquête de toute la grande région de l'ex Grand Katanga. Aussitôt informé, le commandant de la deuxième zone de défense a dépêché un renfort sur place avec les instructions nettes et claires de remettre au plus vite la situation au calme », lit-on dans cette correspondance.

Dans la foulée, l'armée congolaise annonce avoir mis la main sur les miliciens Maï-Maï Bakata Katanga et sécurisé cette entité territoriale.

« Chose faite à l'instant où nous passons ce communiqué, les assaillants maîtrisés; leurs armes à feu et blanches récupérées. Ainsi la situation est sous contrôle des services de sécurité et de défense. Le commandant de la deuxième zone de défense invite la population au calme, à vaquer librement à ses occupations et à collaborer avec son armée en dénonçant tout mouvement suspect », conclut ce document.

Samedi dernier, plus de 250 Maï-Maï Bakata Katanga s'étaient rendus au bureau du territoire de Mitwaba pour annoncer leur autodétermination de l'ex Katanga. Une situation qui a crée une psychose dans le chef des habitants dont certains n'ont pas envoyé leurs enfants à l'école ce lundi, selon la société civile.

Patient Lukusa, à Lubumbashi