Le vice-premier ministre de l’intérieur, Daniel Aselo Okito, a mis en place un service dénommé « Commission nationale de contrôle des armes légères et petits calibre et de réduction de la violence armée ». Ce service a été nouvellement installé dans la ville de Beni pour lutter contre la criminalité.
Ce mercredi 22 décembre 2021, des agents de ce service ont été reçus en audience par le maire de ville pour des civilités.
D’après Cyril Mongolo, chef de poste principal territorial dudit service, l’objectif est celui de travailler en collaboration avec la Police, l'armée, l'ANR et la DGM de sorte à sensibiliser les habitants de la ville de Beni et environ de s’abstenir à utiliser des armes de guerre sans en avoir qualité. Ce qui permettra, poursuit-il, de lutter contre la criminalité urbaine qui sévit dans le milieu aux côtés du terrorisme.
« Nous allons sensibiliser la population contre la prolifération des armes légères et petits calibres parce que l'arme ce n'est pas tout le monde qui doit en détenir. Pour détenir une arme, il faut remplir certaines conditions. La prolifération des armes constitue un danger pour la population et notre milieu. Donc, dans nos activités nous allons travailler avec les experts qui proviendront de la Police Nationale Congolaise, des FARDC, de la société civile, de l'ANR et de DGM. Le programme de déminage est inclus dans nos activités. Le maire de la ville avait reçu la correspondance en provenance de notre hiérarchie. Ça été une occasion pour le voir et nos entretiens avec lui ont été vraiment fructueux », a-t-il expliqué à la presse locale.
En outre, le maire policier de Beni, le commissaire supérieur principal Narcisse Muteba Kashale, s’est dit fier d’accueillir ce nouveau service dans son entité. Il estime que cette commission de contrôle d’armes permettra de lutter contre la circulation des armes illégales dans « une région qui fait en même temps face aux tueries des civils par les rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) ».
Joël Kaseso, à Butembo