Dans un point de presse tenu ce vendredi 24 septembre 2021 à Beni au Nord-Kivu, le mouvement citoyen, Lutte pour le Changement (LUCHA) est revenu sur l'évolution de l'état de siège instauré au Nord-Kivu et en Ituri par le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour lutter contre l'insécurité dans les deux provinces de l'Est de République démocratique du Congo.
Pour la LUCHA, l'état de siège n'arrive pas toujours à sécuriser les provinces précitées. D'où, il faut associer l'Assemblée nationale et la population pour une évaluation transparente.
« Il faut que l'Assemblée Nationale organise une évaluation en toute transparence sans complaisance, et avec la participation de la population affectée par l'insécurité caractérisée par les tueries avant de procéder à la prochaine prolongation. Aussi, au gouvernement central, de soutenir financièrement, et cela sur le plan logistique, les opérations militaires en cours à Beni et Ituri », a indiqué Esai Liko membre de ce mouvement citoyen lors de la lecture du communiqué de presse.
Dans la foulée, la LUCHA appelle le maire policier de la ville de Beni à cesser avec la campagne de persécution contre ceux qui dénoncent les violences pendant cet état de siège.
« Si cette gouvernance de la terreur persiste, nous nous réservons le droit de mener des actions citoyennes pour exiger le remplacement du maire de la ville », ajoute la même source.
Cette sortie médiatique de la LUCHA intervient quelques jours après l'intervention du chef de l'État Congolais à la tribune de l'ONU. Félix Tshisekedi a qualifié de « positif » le bilan de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri.
Bantou Kapanza Son depuis Beni