Deux autres seigneurs de guerre, longtemps actifs dans le territoire de Masisi, ont accepté de cesser les hostilités et se rendre aux autorités militaires du Nord-Kivu.
Il s'agit des colonels autoproclamés connus sous les pseudos de Padiri et Ngume Ngume qui, accompagnés de 90 combattants se sont rendus aux autorités le lundi 26 juillet 2021.
Ils étaient tous les deux, commandants-secteur du groupe armé Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) et sont accusés de plusieurs exactions dont pillages, viols, vols et meurtres, par la population locale qui en a été victime.
Padiri et Ngume ont également déposé 35 armes tout calibre confondu, qui ont été remises entre les mains du colonel Tshinabu Kenge Christophe, administrateur militaire du territoire de Masisi, en cette période d'état de siège.
« Quand je suis arrivé, j'avais parlé à la population des instructions du commandant suprême, son excellence Félix Tshisekedi. Il nous a demandé de sensibiliser la population, que tous les natifs, de déposer les armes et nous l'avons fait, voilà maintenant le résultat positif qui pointe à l'horizon », a déclaré le colonel Christophe Kenge à la presse locale.
Ces derniers jours, plusieurs vagues de redditions sont observées au Nord-Kivu, principalement dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Walikale. Les autorités les inscrivent dans le bilan de l'état de siège en vigueur depuis le 06 mai dernier.
Le 22 juillet dernier, 101 autres rebelles sous le commandement du général autoproclamé Paul Maheshe s'étaient rendus aux autorités avec 40 armes toujours à Masisi. Ils devraient tous intégrer le Programme de Démobilisation, Désarmement, Réinsertion Communautaire et Stabilisation (DDRC-S) créé par le président Tshisekedi.
Glody Murhabazi, à Goma