Au cours du conseil des ministres de ce vendredi 9 juillet 2021, la vice-premier ministre de l'environnement et de développement durable, Eve Bazaiba, a proposé 10 mesures urgentes pour une gestion durable des ressources naturelles de la RDC.
Regroupées en deux principaux axes, qui sont le changement climatique et le crédit carbone d'une part et la gestion des forêts d'autre part, ces mesures se présentent de la manière suivante :
- L'institution de la taxe carbone ;
- La création de l'autorité de régulation du marché de carbone ;
- Le lancement des études en vue de l'élaboration de la politique nationale sur le changement climatique et l'adoption d'un cadre légal y relatif ;
- La tenue des états généraux de la forêt de la RDC et la poursuite de l'opérationnalisation du conseil consultatif national des forêts ;
- L'élaboration d'une politique forestière nationale pour la RDC ;
- La revisitation des concessions forestières octroyées à ce jour ;
- L'institution d'une commission chargée d'examiner la situation des bois rouges abandonnés et/ou stockés dans l'ex-province du Katanga ;
- La levée du moratoire en cours en matière d'octroi des titres d'exploitation forestière ;
- La prise d'un arrêté interministériel portant suspension de l'exportation de toutes les essences de bois d'oeuvre en RDC ;
- La conciliation des données statistiques entre différents services publics qui interviennent dans le secteur de l'environnement.
D'après la vice-premier ministre de l'environnement et de développement durable, ces mesures visent l'amélioration de la gouvernance environnementale en République démocratique du Congo.
Leur mise en application mettra la RDC au même diapason que plusieurs autres pays préoccupés par le changement climatique sur la planète, et qui ont adopté des politiques leur permettant d'attirer plusieurs bénéfices sur le plan économique et financier.
Bienfait Luganywa