Les pourparlers sont toujours en cours entre le gouvernement congolais et la délégation de la société Perenco pour la transformation du gaz en énergie électrique. En vue de la concrétisation de ce projet, l'exécutif national veut en toute diligence prendre une position claire sur le dossier relatif aux modalités de prolongation du permis d'exploitation onshore avec la Perenco laissé sans suite depuis plusieurs mois.
C'est dans cette optique qu'une délégation gouvernementale composée des ministres des hydrocarbures Didier Mudimbu et des finances, Nicolas Kazadi ainsi que des ressources hydraulique et électricité Olivier Mwenze a eu le 18 juin 2021 à Moanda dans la province du Kongo Central, une séance de travail avec la délégation de Perenco conduite par son directeur général, Arthur Gueriot.
Cette rencontre a été élargie aux experts de la présidence de la République et de la Primature. Elle a également connu la présence du directeur général de Sonahudroc ainsi que des députés et sénateurs de la circonscription de Moanda.
D'après une dépêche du ministère des hydrocarbures, les deux parties ont examiné les points du protocole d'accord existant entre le gouvernement et Perenco laissés en suspens, depuis les précédentes équipes gouvernementales notamment sur l'avenant 9 qui prévoit les modalités de prolongation du permis d'exploitation onshore avec la Perenco.
La même source indique que le gouvernement souhaite trancher au plus vite cette question relative à cet avenant dans la perspective de l'exécution du projet de transformation du gaz en énergie électrique.
Par ailleurs, le directeur général de Perenco a saisi cette opportunité pour mettre en lumière les réalisations, les atouts, les projets en cours et à venir de son entreprise tant sur la production et l'exploitation du pétrole que du gaz. À cet effet, il a sollicité l'exploitation pour la transformation en énergie électrique à commercialiser en partenariat avec la Société Nationale d'Électricité (SNEL).
Il s'en est suivi d'une séance des questions-réponses entre les membres du gouvernement, les députés, les sénateurs ainsi que la direction de cette société pétrolière qui ont édifié les uns et les autres sur les préoccupations de la partie congolaise.
Le débat a été axé notamment sur le paiement des assurances, le transfert des technologies, la répartition des parts (à réexaminer), l'impact environnemental et l'apport pour la contrée de Moanda, le statut des travailleurs nationaux de la société et les conditions du travail.
Une autre réunion est prévue ce dimanche où toutes ces différentes préoccupations vont être passées au peigne fin.
Merveil Molo