Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) poursuivent les offensives contre les groupes armés dans plusieurs territoires de la province du Nord-Kivu, depuis la mise en place de l'état de siège par le président de la République dans l'objectif d'endiguer l'insécurité.
Dans une adresse à la presse ce mardi 22 juin 2021 dans la cité de Kichanga, en territoire de Masisi, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-général Ndima Kongba Constant, annonce qu'au total 134 miliciens de différents groupes armés ont été contraints à la reddition le lundi 21 juin dernier.
Ces désormais ex-rebelles se sont rendus avec 73 armes dont 70 du type AK-47, ou encore 2 armes lourdes PKM.
Arrivé dans cette entité le même lundi, le gouverneur militaire a lancé un message clair aux groupes armés qui endeuillent la population affirmant que le temps de « négocier est désormais révolu ».
« Aux compatriotes qui continuent à détenir illégalement les armes, je vous dis que le peuple est fatigué des tueries, des kidnappings, des viols. Ils [les rebelles, ndlr] n'ont plus aucune raison de continuer à garder leurs armes. Nous ne venons pas négocier avec eux, ce temps-là est révolu », a déclaré le gouverneur militaire du Nord-Kivu à son arrivée à Kichanga.
Pour rappel, le 05 juin dernier, l'armée a annoncé avoir récupéré 12 villages jadis contrôlés par les rebelles dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Walikale. Ceci entre dans le bilan de l'état de siège en vigueur depuis le 06 mai dernier.
Glody Murhabazi, à Goma