L'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) ne compte pas désarmer face aux menaces rebelles qui visent ses agents depuis plusieurs mois.
Dans un communiqué publié dimanche 10 janvier dernier, il regrette la mort de ses 6 rangers affectés au Parc National des Virunga, tués par des hommes armés à Nyamitwiti dans le Rutshuru (Nord-Kivu).
Pour l'ICCN, "les pertes des vies parmi les gardes du parc sont d'autant injustifiées que ceux-ci déploient des efforts immenses pour protéger le parc et les communautés riveraines, de la tyrannie des groupes armés".
En dépit de ce qui est arrivé, l'ICCN promet qu'il ne ménagera aucun effort pour poursuivre sa lutte pour la sécurité et le développement en faveur des populations civiles.
"Ces événements tragiques n'arrêteront pas les programmes de développement menés par le Parc national des Virunga au bénéfice des communautés riveraines. Le Parc poursuivra ses efforts pour contribuer à la paix et la sécuritaire des habitants du Nord-Kivu", lit-on dans le document.
Dimanche dernier, l'Institut congolais pour la conservation de la nature a endossé la responsabilité de l'assassinat de ses 6 écogardes, à des miliciens Maï-Maï actifs dans le Rutshuru (Nord-Kivu), attaque au cours de laquelle un autre ranger a également été blessé.
Ce nouveau drame s'est produit quelques mois seulement après un autre qui avait coûté la vie à une dizaine d'autres gardes du parc dans le même territoire.
Isaac Kisatiro, à Butembo