Il y a un an, l'armée du gouvernement congolais portait le coup final au mouvement rebelle congolais du M23, qui sévissait dans le Nord-Kivu. Le chef de l'ex-rébellion, en exil à Kampala, donne son point de vue.
"10% de combattants amnistiés, c'est trop peu!" (B. Bisimwa)
À la suite d'âpres négociations entre les deux partis, une entente, déclinée dans les deux Déclarations de Nairobi signées en décembre dernier, prévoit d'amnistier les anciens combattants coupables de faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques, pour afin qu'il puissent être réintégrés dans la société congolaise.
Sauf que le processus tarde, et le M23 s'impatiente.
Notre correspondante en Ouganda a rencontré le président de l'ex-mouvement de rébellion, Bertrand Bisimwa, qui vit en exil à Kampala.
Deutsche Welle