Le bras-de-fer se poursuit entre l’opposant Moise Katumbi et le pouvoir. Loin de désarmer, l’ex-gouv dont la marche a été dispersée à coup de gaz lacrymogènes, projette d’organiser un autre meeting le dimanche prochain à Lubumbashi. Il n’est pas prêt à désarmer ce Katumbi dont les chauffeurs et gardes du corps ont été arrêtés hier. Lui-même voit en cette stratégie du pouvoir, une manière de l’intimider ou mieux de le dissuader à abandonner la lutte. ‘‘Ils ont arrêté mes gardes et chauffeurs malgré ça, nous allons poursuivre le combat. Le peuple congolais a besoin d’un nouveau président le 20 décembre. Pas question de dialogue pour distraire le peuple. Aujourd’hui, nous avons un seul message : les élections dans le délai constitutionnel’’, explique-t-il. Il a dénoncé le fait que sa jeep ait essuyée des tirs à balles réelles. Certains de manifestants qui l’accompagnaient au stade de la Kenya, ont été interpellés. Il y a eu aussi des blessés, déplore Katumbi. Lubumbashi va se transformer en enfer pour le pouvoir. Des milliers de gens ont répondu à l’appel du candidat G7 à la présidentielle pour ce meeting. Même si la police les a dispersés, le message est clair. Les lushois ne veulent plus du troisième mandat ou d’une quelconque prolongation, assure un cadre Unafec. La pression va s’accentuer et Katumbi promet d’être à la tête du mouvement de contestation. Il a appelé les militaires à ne pas exécuter un ordre mal donné.
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