Enrôlement : un atelier sur les NTIC

Jeudi 14 avril 2016 - 10:37
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Après le lancement de l’appel d’offres international sur l’achat des kits d’enrôlement des électeurs, la Commission Electorale Nationale Indépendante organise un atelier du 13 au 17 avril 2016 à la maison des élections, sous le thème : « Inscription des électeurs et utilisation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communications ». Cet atelier est organisé à l’intention des secrétaires exécutifs provinciaux des 26 provinces de la République. Il a pour objectif de préparer les différents secrétariats exécutifs provinciaux à la prise en charge de la révision du fichier électoral avec beaucoup plus de professionnalisme.

La cérémonie d’ouverture était présidée par le vice- président de la CENI, Norbert Basengezi Katintima, hier mercredi 13 avril 2016 à l’ex-Kin Mazière. Dans son allocution, il a fait voir aux participants l’importance de la formation à suivir. Il a relevé également les défis majeurs  auxquels son institution doit faire face dans le cadre de
l’enrôlement des électeurs et le rôle capital que doit jouer chaque secrétariat provincial durant toute la période de ladite opération.

Ainsi, le bureau de la Ceni attend d’eux une attention particulière et une assiduité totale pendant les cinq jours des travaux . Car, leur intérêt et leur détermination vont permettre à la CENI d’atteindre les objectifs suivants : la collecte des données en vue d’établir les limites appropriées d’une circonscription électorale ; l’appui à la planification de la logistique électorale. Car l’enregistrement des électeurs devrait apporter des données essentielles pour leur rattachement à des bureaux de vote, le nombre et les effectifs en personnel des bureaux de vote, et le volume  de matériels ou équipements électoraux à déplouer.

Ces travaux devraient aussi permettre à la CENI d’entreprendre une action de sensibilisation et d’éducation civique des électeurs et de prévenir les votes frauduleux et ou multiples . Enfin, il serait possible de connaître le nombre d’électeurs et le taux de participation, de manière à améliorer la transparence du processus
électoral.

Durant 5 jours, les secrétaires exécutifs vont échanger avec les facilitateurs et formateurs sur la pertinence de la révision du fichier électoral ; le cadre juridique  de collaboration avec les partenaires techniques et financiers pour l’éducation civique et électorale ; etc.

De son côté, le rapporteur adjoint, Onésime Kukatula Falash, a exhorté les participants à suivre cette formation avec le maximum d’attention, étant donné que le processus électoral est entre leurs mains au niveau provincial.

On signale que le fichier existant héberge encore 1.600.000 personnes décédées et 450.000 doublons. Par ailleurs, des milliers d’étrangers détiennent encore illégalement des cartes d’électeurs congolaises. Or, il faudrait encore enrôler 8,5 millions  de nouveaux majeurs et de démobilisés de l’armée et de la police.

Dorcas NSOMUE