Le Financement des politiques climatiques dans le monde, en particulier en Afrique, tel est l’enjeu-clé proposé par l’Honorable Didace Pembe Bokiaga, président du Parti Ecologiste Congolais (PECO) lors des assises de COP21 qui se sont tenues en décembre, à Paris, en France.
En marge de cette grande conférence de l’ONU sur le climat, le Député congolais qui, également, a pris part aux assises, n’a pas caché ses intentions au profit de la RDC, deuxième poumon vert mondial.
Pour lui, la RDC et l’Afrique devraient impérativement se retrouver parce que le continent est la première victime du réchauffement climatique.
Comme un véritable défenseur des intérêts du pays, Didace Pembe s’est exprimé en ces termes : ‘‘nous avons besoin des moyens pour faire face à ce changement climatique. Nous sommes le deuxième poumon mondial, c’est vrai, mais la RDC représente aussi 13% du potentiel hydro-électrique mondial. C’est-à-dire 13% du courant hydro-électrique mondial se trouve chez nous. Donc, c’est un atout nécessaire que nous pouvons capitaliser à travers les discussions dans le cadre non seulement de Cop21, mais aussi et surtout dans toutes les discussions orientées vers les énergies renouvelables.
Cette rencontre a été une meilleure occasion pour la RDC de faire entendre sa voix, et surtout de faire son plaidoyer devant les décideurs du monde.
Savez-vous, révèle le député congolais, que de 1880 à nos jours, il y a eu une augmentation de la température de l’ordre de 0,85°C. ‘‘Si nous ne prenons pas garde en 2100, la planète risque de dépasser les 5 % et ça sera catastrophique pour nos pays.C’est pour cela que nous avons plus qu’aujourd’hui besoin d’avoir un accord contraignant de telle sorte que ceux-là qui polluent puissent s’engager de moins en moins, pour que nous puissions atteindre l’objectif de -2°C jusqu’à l’an 2100. Croyez-moi, c’est possible’’, a déclaré Didace PEMBE à la presse.
A en croire le Président du parti vert congolais, l’espoir de la RDC se fonde dans la Cop21 pour que tous ces pays pollueurs, toutes ces grandes puissances, s’engagent fermement à orienter leurs technologies vers des énergies propres de telle sorte que le monde puisse atteindre son objectif, afin de bien limiter les dégâts.
La RDC pour les énergies propres
Signalons que cette 21ème conférence climat de l’ONU à Paris a été sanctionnée par un accord sans précédent pour lutter contre le réchauffement, dont l’ampleur menace la planète de catastrophes climatiques. Cet accord a été adopté par 195 pays, mais beaucoup reste à faire pour que les engagements ambitieux se concrétisent.
En interne, il faut souligner que le député national Didace Pembe plaide pour l’introduction d’un cours d’écologie dans l’enseignement primaire et secondaire. Objectif, mieux sensibiliser les futurs décideurs sur les questions de l’environnement et les risques que font peser sur la planète les pollueurs.
PECO sollicite l’implication de la population par le gouvernement
Le président du PECO sollicite également au gouvernement de vulgariser l’écologie en RDC, en expliquant à la population locale ; partant lui donner la possibilité de s’auto-prendre en charge. Cela permettra, souligne-t-il, à cette population, qui est à la base de la destruction de l’écologie, la destruction de l’environnement, de comprendre qu’elle est la première intéressée et qu’elle soit davantage impliquée afin de changer le mode d’utilisation des énergies. Cas de l’utilisation du charbon de bois qui amène à la déforestation, d’une part, et à la pollution, d’autre part.
Rappelons que Didace Pembe Bokiaga est Ingénieur Système diplômé à l’Université Paris VI en France. Marié à Mme Lina PEMBE BOLOGNA, il est père de 7 filles. Homme d’affaires, il a été Conseillé et Directeur de Cabinet dans plusieurs cabinets Ministériels.
En 2006, il a été élu Député national (Parlementaire) National. De 2007 à 2008, il a été Ministre de l’Environnement en République Démocratique du Congo. L’élu du district de Mushi est Président Fondateur du Parti Ecologiste Congolais. Avec une idéologie engagée pour la sauvegarde de la nature, son parti vert est le plus important et bien implanté du pays. Depuis 2010, Didace Pembe a été choisi pour diriger avec ardeur les Partis verts de l’Afrique Centrale.
Jordache Diala