Assurant l’intérim de son collègue des Affaires étrangères et coopération internationale, le ministre de la Justice, garde des sceaux et droits humains, a transmis, mardi aux diplomates africains en poste à Kinshasa, un message du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange. Le doyen du corps diplomatique et ambassadeur du Cameroun en RDC, Martin Chungong Ayafor, s’est dit satisfait de ce message qui n’est, entre autres, que la vision du Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange sur l’organisation des prochaines élections en RDC.
Il a estimé que c’est une bonne chose de voir le Chef de l’Etat prendre l’initiative de mettre les forces vives de ce pays autour d’une même table pour réfléchir’ ensemble sur le processus électoral. Par cet accompagnement, a dit le doyen du corps diplomatique, le Président Joseph Kabila Kabange s’inscrit dans le schéma de la paix et ne veut pas être responsable du désordre dont il a beaucoup souffert la RDC ni de son éclatement. Il s’agit, pour le diplomate camerounais, d’une bonne vision.
Il a, à ce sujet, lance un appel à la responsabilité des politiciens congolais afin de prendre les choses, en main pour la sauvegarde du peuple congolais et de la nation. Le ministre de la Justice s’était entretenu, lundi, avec le nouveau représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC et chef de la Monusco, Maman Sidikou, rappelle-t-on.
Main dans la main
L’ambassadeur du Cameroun en RDC, Martin Chungong Ayafor, a déclaré, mardi à Kinshasa, que son pays est prêt à accompagner le peuple congolais afin d’atteindre l’objectif tracé par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, pour l’organisation des élections apaisées et sans contrainte aucune. Il s’est exprimé à l’issue de l’audience que lui a accordée, au Palais de Justice, le ministre de la Justice, garde des sceaux et droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, en mettant en exergue, à cette occasion, les relations spéciales qui existent entre son pays et la RDC.
Il a, en outre, relevé qu’il avait partagé avec l’homme d’Etat congolais sur l’évolution politique en RDC, notamment le processus du dialogue convoqué par le Chef de l’Etat. Au cours de leur entretien, un accent particulier a été également mis sur la philosophie du Chef de l’Etat congolais qui, fort de son expérience de deux premières élections (2006 et 2011), veut que les élections qui s’annoncent, soient transparentes et apaisées avec des résultats qui seront acceptés par tous, c’est-à-dire sans violence avant, pendant et après des élections, a-t-il souligné.