A l’occasion de la deuxième édition du festival international du film et de l’écrit- FIFE-, la ville-province de Kinshasa s’apprête à abriter, du 25 au 28 novembre 2014, le Forum socioculturel et économique sur le cinéma.
Le thème retenu par les organisateurs (Association congolaise des critiques cinématographiques) s’intitule «le Cinéma RD-congolais face aux défis du développement socioculturel et économique de la RD-Congo». Une thématique qui sera décortiquée par des brillants acteurs du cinéma venant de divers horizons, dont la plupart font partie intégrante dans le développement socioculturel et économique de la RDC.
Au menu, les participants jetteront un regard succinct sur l’historique du cinéma en RDC, son évolution, sa situation présente et les perspectives. Notons aussi que les acteurs porteront un accent particulier sur le partenariat, l’entreprenariat et l’investissement dans le secteur du cinéma et de l’audiovisuel pour le progrès. A en croire les initiateurs, ce Forum s’inscrit dans l’optique d’offrir un cadre exceptionnel aux professionnels du 7ème Art et des medias, décideurs, investisseurs, mécènes, entrepreneurs et chercheurs pour analyser, étudier et réfléchir à propos du cinéma tout en se référant du passé et des expériences accrues des autres afin de promouvoir l’ amélioration, innovation du secteur cinématographique Congolais. Ces assises revêtent une importance capitale dans la mesure où les participants vont éclairer la lanterne sur certains faits relatives à l’évolution de ce secteur et d’entrevoir les propositions devant assainir et redynamiser ce secteur qui peine à décoller au pays. Ils feront le point sur les connaissances actuelles dans le domaine de la cinématographie en RDC. On envisage de mettre en place une politique en matière de production, de diffusion et de rentabilisation des ressources.
Il y a lieu de souligner, face à l’essor dans le secteur cinématographique Burkinabé et audiovisuel et touristique sud-africain, la RDC est loin de promouvoir cet art pour relancer et développer son économie.
Rodrigue Yalala