Membre de la Société civile de la RDC et coordonnateur du syndicat de l’administration publique, Rashid Kayombo ,soutient détenir les déclarations des filles et fils de Nord-Kivu, Sud-Kivu et Katanga en faveur de l’arbitrage international
Si les partisans du Dialogue politique dans le pays sont toutes unanimes sur les différents thèmes de référence à débattre pendant ce forum, le point sur la médiation continue à les diviser. Les thèmes de référence proposés jusque-là sont entre-autres le calendrier électoral, le financement du processus électoral, la loi sur la répartition des sièges auxquels s’ajoute le découpage territorial.
Le problème est que, le pouvoir et une grande partie de sa majorité tiennent à une médiation nationale, alors qu’une partie de l’opposition, qui a toujours réclamé ce forum, avec l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social) en tête, et certaines organisations de la société civile, le cas de la Société civile de la RDC, préconisent une médiation internationale.
Une façon, pour cette opposition et cette organisation de la société civile, de sécuriser les parties en présence et s’assurer de l’application des actes qui vont découler du Dialogue politique.
La Société civile de la RDC, à travers un de ses camarades, coordonnateur du syndicat indépendante de l’administration publique, Rashid Kayombo, est allée plus loin en relevant détenir les déclarations du Congo profond, celles de Nord-Kivu, Sud-Kivu et Katanga, qui donnent leur position en faveur d’une médiation internationale.
Elle a réagi au message du chef de l’Etat à la Nation dans le cadre de la célébration de 55ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, Joseph Kabila qui selon les consultations, menées par les gouverneurs des provinces du côté du Congo-profond, ont opté pour une médiation nationale.
Ce qui n’est pas vrai pour ce membre de cette organisation de la société civile prêt à livrer en public les déclarations des Congolais de Nord-Kivu, Sud-Kivu et Katanga.
Mobilisation contre le troisième mandat de l’actuel chef de l’Etat
Entre-temps, dans certaines provinces du pays les voies s’élèvent de plus en plus pour se mobiliser contre le troisième mandat de l’actuel chef de l’Etat. Certains médias internationaux parlent même d’une fondre commune contre un nouveau mandat de Kabila.
Il a été relevé que dans le Katanga, outre Moïse Katumbi, deux autres personnalités locales s’opposent à un nouveau mandat de Kabila.
Il s’agit de l’avocat Jean-Claude Muyambo et le président de l’Assemblée provinciale, Gabriel Kyungu. Trois Katangais, qui n’ont pas toujours été d’accord, mais partagent désormais un même combat, chacun selon sa manière et sa stratégie.
Le bâtonnier Jean-Claude Muyambo a été le premier à afficher sa position de contre le troisième mandat de Joseph Kabila.
Le président du parti SCODE (Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement), ex-bâtonnier de Lubumbashi et ancien ministre des Affaires sociales, il a commencé à prendre ses distances avec la majorité au lendemain des législatives de novembre 2011, les élections dans lesquelles il n’a pas pu renouveler son mandat de député national.
Si rien ne se dit de manière claire pour le président de l’Assemblée provinciale du Katanga, Moïse Katumbi, le gouverneur du Katanga, est de plus en plus considéré comme le successeur potentiel de Joseph Kabila.
Il est en train de quitter pour le moment le pouvoir et prépare déjà un grand tour à travers le pays à la rencontre des Congolaises et Congolais, selon des sources. Une tournée qui doit d’abord être acceptée par le régime de Kinshasa!
La dénonciation de détournements faite par le chef de l’Etat au niveau du Parquet général de la République constitue, pour ces sources, l’élément qui démontre le divorce consommé entre Kabila et Katumbi. Selon certaines discrétions, le gouverneur, comme certains de ses collègues de deux Kasaï et du Sud-Kivu doivent se faire enquêter pour corruption ou malversation financière. Affaire à suivre!
Par LKT
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