Le parti cher à Joseph Olenghankoy exige leur libération immédiate
Dans un communiqué de presse publié hier mercredi 4 novembre 2015, les Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité (FONUS) dénoncent l’arrestation de ses deux militants, hier, entre 4h00′ et 5h00′ du matin, et acheminés au Camp Lufungula, alors qu’ils dormaient paisiblement dans leurs domiciles.
Il s’agit de Jerry Olenga et Paulin Lody, tous membres de la Jeunesse des FONUS (JFONUS), accusés par leurs bourreaux de distribuer des tracts dans la ville de Kinshasa, accusation que rejette en bloc la haute hiérarchie de cette formation politique de l’Opposition, car le premier est un informaticien de formation, et le second ingénieur en bâtiment.
Les FONUS exigent, en effet, la libération immédiate de leurs membres, et que les auteurs de ces faits répondent de leurs actes devant les juridictions compétentes pour que justice soit faite.
Lors d’une réunion extraordinaire convoquée hier pour la circonstance, les membres des FONUS ont dit attendre le mot d’ordre de leur leader pour passer aux actions de grande envergure au cas où leurs camarades du parti ne seraient pas libérés.
Il faut rappeler que mardi 3 novembre dernier, Joseph Olenghankoy, président national des FONUS, avait tenu un important point de presse au cours duquel il a passé en revue toute la situation sociopolitique de la République démocratique du Congo.
Réputé pour son franc-parler, il n’est pas allé par le dos de la cuillère pour indexer la Majorité présidentielle (MP) qu’il accuse de bloquer le processus électoral pour éviter l’alternance en 2016 au sommet de l’Etat.
Il a mis en cause l’indépendance de la Ceni, attaqué l’ordonnance portant nomination des commissaires spéciaux, exhumé le dossier sensible de la fosse commune de Maluku, et démontré que le dialogue est désormais vidé de toute sa substance, donc n’a plus sa raison d’être.
Par Stone