Des partis politiques face à une procédure complexe

Mardi 21 avril 2015 - 11:14

Un de hauts cadres d’un de grands partis politiques dans la ville-province de Kinshasa a parlé de « temps très court » imparti pour la période de dépôt de candidatures face à une procédure longue et complexe dans la sélection des candidats au sein des partis politiques!

L’opération de dépôt de candidatures par des partis politiques aux BRTC (Bureaux de réception et traitement) lancée par la CENI (Commission électorale nationale indépendante) le 15 avril dernier, met déjà en difficulté de nombreux états-majors des partis politiques à travers le pays.

Un de hauts cadres d’un des grands partis politiques, dans la ville-province de Kinshasa, a parlé de « temps très court » qui est imparti pour la période de dépôt de candidatures face à une procédure plus ou moins longue et complexe dans le choix des candidats au sein des partis politiques.

Les difficultés portent, avant tout, sur le fait de répertorier des candidatures au sein des partis politiques venant de 26 provinces représentant l’actuelle configuration du pays dans le cadre du découpage territorial. Il faudra ensuite sélectionner les candidatures qui sont meilleures et qui répondent au profil fixé par ces formations politiques avant de les présenter à la centrale électorale.

Une autre préoccupation pour cet opérateur économique est que la CENI ne prévient pas les états-majors qu’il faudra déposer l’ensemble de leurs candidatures au niveau de Kinshasa comme lors des dernières législatives nationales de 2011.

La procédure à respecter pour les partis politiques dans les sélections des candidatures et le temps imparti pour leur dépôt font partie des étapes qui mettent en difficulté des ces partis.

Plusieurs de ces partis politiques risquent de rater le train électoral pour la députation provinciale déjà en marche. Surtout s’ils ne se sont pas préparés et n’avaient pas apprêté les listes des leurs candidats.

Des inquiétudes du côté des partis politiques, à la fois de l’opposition et de la majorité, alors que la CENI, à travers son président, reste catégorique. Le calendrier électoral global va être respecté et aucune élection ne sera négligée, a soutenu l’abbé Apollinaire Malumalu au cours de sa dernière conférence de presse tenue après un séjour médical d’Afrique du Sud.

Par Lucien Kazadi T.