Le dialogue tel que voulu par le Président Joseph Kabila Kabange, la révision du calendrier électoral. l’audit du fichier électoral et l’enrôlement des nouveaux majeurs sont les points essentiels Sur lesquels le gouverneur de la Province Orientale à Kisangani et à Bunia (Ituri) son vice-gouverneur Pascal Mombi Opana à Isiro au Haut-Uélé, son ministre en charge de l’Intérieur Jean-Claude Esuka à Isangi et à Yangambi dans la Tshopo et celui chargé du Plan Armand Kasumbu à Buta au Bas-Uélé ont échangé avec les délégations des couches socioprofessionnelles dans le cadre des consultations nationales initiées par le chef de l’Etat et étendues aux provinces.
Les interlocuteurs de Jean Bamanisa Saidi et de ses collaborateurs se sont effectivement prononcés sur ces différentes thématiques dont l’essentiel de leurs avis, considérations et recommandations vous a été livré dans nos précédentes éditions.
Cependant outre ces quatre principaux points ci-haut, les différentes corporations ont également posé des problèmes spécifiques qui gangrènent leurs milieux respectifs. C’est ainsi que ci et là, ils ont réclamé la reprise des travaux de réhabilitation par l’Exécutif provincial et de modernisation par le gouvernement central de la voirie urbaine de Kisangani suspendus depuis plusieurs mois et/ou plusieurs années selon le cas la reprise des travaux de réhabilitation de la route nationale n°25 (RN4) entre Nia-Nia et Isiro via Wamba et des routes secondaires d’intérêt capital dont l’état piteux à enclavé le district du Haut-Uélé et dont lés travaux n’arrivent jamais à leur fin, le démantèlement des barrières su les principales voies (routes fleuve, rivières) transformées en lieu de tracasseries militaires, policières et administratives avec un degré élevé de violations des droits dé l’homme (bastonnade) asphyxiant par ricochet les centres urbains en produits vivriers de base et ruraux en ceux manufacturés.
Dans le même chapitre, l’insécurité causée par la rébellion ougandaise de la LRA (Armée de résistance du Seigneur), les éleveurs nomades Mbororo ainsi que les groupes armés au Bas-Uélé, Haut-Uélé et en Ituri et l’accès difficile des humanitaires aux déplacés de guerre ont été dénoncées par les interlocuteurs du gouverneur de province et de ses envoyés à l’arrière-province. Ils ne réclament entre autre chose que ‘éradication de tous ces fléaux sur toute l’étendue de la Province Orientale afin de permettre à ses populations de circuler librement et de vaquer à leurs occupations quotidiennes notamment les activités champêtres.
L’Ituri particulièrement, victime des atrocités de la FRPI (Force de Résistance Populaire de l’Ituri), de Banaloki, alias Cobra Matata, a fait part au chef de l’Exécutif provincial de son inquiétude sur les violations répétées de la frontière de la RDC par l’armée régulière ougandaise, l’UPDF (Uganda People’s Defense Force) à Aru. C’est cette armée, faut- il le rappeler pour la mémoire des générations présentes et futures, qui est l’auteur avec le Rwanda de la guerre de six jours ayant fait des centaines de morts à Kisangani (du 5 au 10 juin 2000).
Pour leur part, les jeunes de la commune de Mangobo à Kisangani ont saisi cette opportunité pour solliciter la libération de Me Firmin Yangambi Lobote par le Président Joseph Kabila pour l’intérêt supérieur des fils et filles de la RDC en générai et de la Tshopo en particulier.
Il ressort de ce constat combien amer que les habitants de la Province Orientale, par l’intermédiaire de leurs délégués auprès de Jean Bamanisa. Pascal Mombi, Jean-Claude Esuka et Armand Kasumbu souhaitent ardemment que le dialogue national puisse accorder une attention soutenue à ces préoccupations parmi tant d’autres en vue de leur solution durable et définitive dans ce sens que ces tares longtemps décriées ne puissent plus exister.
A défaut de la tenue des assises du dialogue national, que le gouvernement central fasse sien ce cri de détresse de la population de la Province Orientale démembrée en quatre provinces autonomes (Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri et Tshopo) en y allouant les moyens financiers et matériels conséquents.
Par GIRIS