Les portes de l’exposition «Les sorciers du ring & catcheurs congolais» du journaliste-photographe belge Colin Delfosse se sont fermées le samedi 18 octobre dernier à la salle d’exposition de l’institut Français de Kinshasa-Halle de la Gombe. Alors que c’est de près 30 jours avant que l’activité exposant les réalisations photographiques du belge Colin Delfosse, avait connu son entame, soit le vendredi 19 septembre dernier au même site.
Durant tout un mois de l’activité, il a été question d’exposer des photos-reportages des combats des catcheurs rd-congolais prises entre 2008 et 2009 dans les communes de Masina, de Kimbaseke et autres de Kinshasa la capitale par le journaliste-photographe de nationalité belge. Cela se faisait de mardi à samedi entre 9 heures et 17 heures. Pour l’exposant, c’est l’originalité qu’on retrouve dans le catch rd-congolais qui l’a attiré à s’intéresser à ce sport. «Par sa façon d’associer le sport au fétiche. C’est vraiment quelque-chose d’original et c’est qui a fait je puisse m’intéresser seulement au catch et pas d’autres sports», a-t-il fait savoir lors d’une conférence de presse à la Halle de la Gombe. Colin Delfosse a soutenu que cette exposition visait à rendre visible sur le plan international le catch rd-congolais. Cela, a-t-il laissé-entendre, parce qu’il a une particularité intéressante. D’où, a souligné le journaliste-photographe, le nom de l’exposition- «Les sorciers du ring & catcheurs congolais». Il sied de noter que le journaliste-photographe, Colin Delfosse est né à Bruxelles en Belgique en 1981. Il est diplômé en journalisme. Delfosse s’est tourné vers la photographie documentaire en 2006 et fonda le collectif «Out of Focus». Il a effectué de nombreux reportages-photos en RD-Congo dont sur l’église de Tata onda dans la province du Katanga et sur la prise de la ville de Goma par les rebelles du M-23. Colin Delfosse a remporté plusieurs prix et autres récompenses dans le monde de ses reportages-photos. Un combat d’exhibition des catcheurs kinois avait été même organisé à l’ouverture de l’expo.
Deo Kokolo