Le recours à l’assistance du Fonds monétaire international (FMI) pourra permettre d’atténuer l’impact au niveau interne de la baisse sensible des cours de principaux produits de base exportés, selon Lokondo.
En réaction à la réplique du Premier ministre Matata Ponyo sur son bilan de 4 ans à la tête du gouvernement, le député national de la Majorité présidentielle, Henri-Thomas Lokondo recommande au gouvernement de reprendre un programme formel avec le Fonds monétaire international (FMI).
Pour l’élu de Mbandaka, le ralentissement de l’économie mondiale et la baisse des cours de principaux produits de base exportés par la RDC occasionnant des pertes en milliards de dollars américains au Trésor public, la problématique des réserves avec l’incidence sur la stabilité du taux de change et la maîtrise de l’inflation, sont autant de raisons qui nécessitent l’assistance du FMI.
Pour rappel, la dernière option levée par le gouvernement de la République était celle de se « passer un peu de temps sans » l’assistance du Fonds monétaire international. (FMI). Une option soutenue par les résultats économiques réalisés par gouvernement central bien avant l’année 2015 marquée par la chute vertigineuse des prix des matières premières.
Dans la suite de son intervention le député Lokondo a déploré l’impunité des détourneurs de fonds en RDC. L’élu du peuple a ainsi appelé le gouvernement à sanctionner ces personnes citées à l’issue des travaux de séminaire sur le «coulage des recettes». «Ce n’est pas moi qui avais organisé un séminaire pour parler de coulage des recettes. Ce terme est venu du gouvernement. Qu’il puisse non simplement contrôler mais sanctionner», recommande Henri-Thomas Lokondo.
Le Premier Matata Ponyo devra répondre aux questions des députés nationaux. Sa réponse sera suivie de la conclusion de l’auteur de la question orale, le député Crispin Mbindule Mitono.
Néanmoins, le cadre macroéconomique présenté par le Premier ministre dans sa réplique à la question orale avec débat lui posée a enregistré des performances, du reste, reconnues par plusieurs élus du peuple. Matata a cité comme exemple le taux d’inflation qui rongeait autrefois le pouvoir d’achat de la population, qui est demeuré ces cinq dernières années en dessous des objectifs arrêtés.
Cependant, le Premier ministre est resté préoccuper par les derniers frémissements du franc congolais sur le marché des changes, promettant d’agir le plus rapidement pour ramener le calme sur ce segment de marchés. « Le gouvernement s’attèle à résoudre cette question de manière durable.», a-t-il promis.
Par P.M.