Des professionnels des médias opérant dans la ville de Kinshasa participent, depuis hier mardi, à un atelier sur les migrations des médias audiovisuels vers le web.
Les travaux de cet atelier sont organisés du 2 au 4 juin par l’UNESCO à Gombe, une commune de la capitale de la République Démocratique du Congo.
Dans son mot d’ouverture de cet atelier, le représentant de cette agence du système des Nations Unies a indiqué qu’avec les bouleversements issus de la 3ème révolution industrielle marquée par l’avènement de nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), la diffusion de ces outils crée de nouvelles chances pour le développement des médias qui vivent dans une ère de mutation de l’analogie vers le numérique.
Saluant l’engagement du gouvernement de la RD Congo dans la dynamique vers la télévision numérique terrestre (TNT), le représentant de l’UNESCO a reconnu l’importance de cette révolution technique en matière de télédiffusion fondée sur la diffusion des signaux de télévision par un réseau de réémetteurs.
Par rapport à la télévision analogique terrestre à laquelle elle se substitue, la télévision numérique terrestre permet, selon le représentant de l’UNESCO, de réduire l’occupation du spectre électromagnétique grâce à l’utilisation de modulations plus efficaces, d’obtenir une meilleure qualité d’image et de réduire les coûts d’exploitation.
Le représentant de l’UNESCO a défini le web radio, autrement appelé » net radio « , comme une station de radio diffusée sur Internet grâce à la technologie de la lecture en continu.
De son avis, l’extinction de la radio en FM annoncée depuis les années 90 ne s’est pas concrétisée au profit du web radio.
Aujourd’hui, les conditions pour une plus large diffusion et une importance croissante du web radio sont très favorables. Le haut débit et une utilisation de l’Internet de plus en plus répandue favorisent la diffusion des offres auditives en ligne.
L’utilisation de la radio sur Internet est donc répandue dans le monde et le fait de prolonger la radio en ligne peut contribuer à consolider sa position en tant que média d’information et de divertissement pour tous les groupes cibles.
» C’est dans cette perspective que se place l’organisation de cet atelier par l’UNESCO qui prône un meilleur usage des NTIC et, par là même, tient à permettre à un nombre toujours croissant de radios diffusant dans le pays de scruter la configuration de la technologie web, comme un principe de la radio du futur « , a conclu Mme Dietta.
Par Marcel Tshishiku