Préoccupante situation pour la poursuite normale du processus électoral
De nouveaux départs sont attendus à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), après ceux de l’abbé Apollinaire Malumalu Muholongu et du vice-président André Mpungwe Songo.
L’un de ces partants peut s’annoncer aujourd’hui mardi 03 novembre, selon certaines sources dans les milieux politiques et de la centrale électorale. Aussi, trois jours après le dépôt de sa lettre de démission, le vice-président de la CENI, André Mpungwe Songo, continue à entretenir le suspense.
Il ne veut pas parler de la raison de son départ, lui qui est du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et apparemment non concerné par la lettre du Secrétariat général de la Majorité présidentielle (MP) invitant les membres du G7 au sein du bureau de la CENI de libérer leurs postes, après la défection de leurs formations politiques de la famille politique du Chef de l’Etat.
Surtout que, pour les membres du bureau politique de la MP, les auteurs du mémorandum adressé au chef de l’Etat s’étaient auto-exclus de la majorité au pouvoir. Par conséquent, ils ne doivent plus occuper les postes obtenus dans les différentes institutions en étant à la MP.
A l’heure actuelle, des sources proches de la CENIparlent d’un éventuel départ d’autres membres de cette institutiond’appui à la démocratie. Une plénière a été tenue par les membres du bureau et de l’assemblée plénière de la CENI, hier lundi 02 novembre à son siège. Même si rien n’a filtré de cette réunion, la situation que traverse cette structure avec toutes les démissions en cascade n’a pas manqué d’être abordée.
Le problème en ce moment est que chaque jour qui passe, on se rapproche du délai constitutionnel.
A voir les principaux animateurs de la CENI quitter la barque, on se demande ce qui va arriver au pays si jamais ce délai arrivait à être dépassé et quel sera le sort de l’actuel chef de l’Etat, qui en est à son second et dernier mandat!
Par Lucien Kazadi T