33 Ongs des droits de l’homme dénoncent le musèlement de la presse

Mercredi 3 février 2016 - 11:20

Le collectif de 33 ongs des droits de l’homme est monté au créneau pour dénoncer la coupure des signaux des télévisions Nyota et Mapendo appartenant à l’ancien gouverneur Moise Katumbi, ayant basculé dans l’opposition. Elles ont exigé la rouverture sans condition de ces deux chaines de télévision comme aussi la télévision Jua de l’opposant Jean Claude Muyambo. Pour Georges Kapiamba, le président de ce collectif et de l’Ong Accès à la Justice, le régime cherche à étouffer les libertés publiques. Il est inadmissible qu’on taise toutes les autres voix opposées au pouvoir. La liberté d’expression est réellement menacée, condamne Me Georges Kapiamba. Les médias officiels ne sont pas accessibles aux autres courants de pensée, explique-t-il. Pour Kampiamba, le gouvernement doit éviter ce jeu dangereux. Il appelle aussi les autorités à restituer à la chaine de télévision CCTV sa fréquence cédée à la société chinoise Startimes. De son coté, l’Observatoire de Liberté de la presse en Afrique a exigé aussi la rouverture de ces deux médias fermés à Lubumbashi. A travers une correspondance adressée au premier ministre, OLPA déplore le fait que la décision d’interdiction de Nyota et Mapendo ait été entachée d’irrégularités et constitue manifestement une entrave à la libre circulation de l’information constitutive d’atteinte grave à la liberté d’expression. L’organisation a demandé au premier ministre de s’impliquer personnellement afin que cette mesure soit levée. A l’approche des élections, Olpa émet le vœu de voir les autorités gouvernementales favoriser l’exercice de la liberté de la presse sur toute l’étendue du pays.