
La ligue des femmes du parti politique Action pour la rupture et le développement (ARDev) a vivement réagi aux déclarations de la députée Mireille Masangu Bibi Muloko, qualifiées de diffamatoires à l’encontre du parti et de son président national, Jacques Kyabula Kabwe.
Dans une déclaration faite le mardi 04 mars 2025 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mercredi, les membres de la ligue des femmes de l’ARDev expriment leur indignation face à ce qu’elles considèrent comme une campagne de déstabilisation.
« Nous avons suivi avec grand étonnement les propos diffamatoires tenus par l’honorable Mireille Masangu Bibi Muloko contre notre parti politique et son président national Jacques Kyabula Kabwe », ont-elles déclaré.
Elles dénoncent ce qu’elles perçoivent comme un complot orchestré contre leur leader qui est coordonnateur de l’Union sacrée au Haut-Katanga, dans un contexte où la solidarité nationale devrait primer. Elles estiment que la députée aurait dû, au contraire, porter un message de paix et d’unité, en particulier durant le mois dédié aux droits des femmes.
« Nous dénonçons le complot et cette campagne de diabolisation de notre président et coordinateur de l’Union Sacrée Haut-Katanga que vous prenez comme bouc émissaire en lieu et place de régler vos conflits internes. », lit-on dans cette correspondance.
Pour l’ARDev, ces attaques sont d’autant plus regrettables qu’elles perturbent l’ordre public et détournent l’attention des véritables enjeux que traverse le pays. Elles rappellent ainsi leur engagement en faveur des valeurs républicaines et du respect des principes démocratiques.
Dans une déclaration le samedi 1ᵉʳ mars dernier, la députée Mireille Masangu, avait fustigé l'agression dont elle a été victime lors de l'accueil de son suppléant à l'aéroport international de la Luano. Ses véhicules ont été caillassés et certains jeunes du parti UNAFEC blessés. Elle avait, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, accusé ouvertement le président national de ARDev qui est aussi gouverneur du Haut-Katanga.
Patient Lukusa, à Lubumbashi