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L'ambassade de France à Bangui a eu une réunion de travail dans le cadre du COPIL d’un projet FEF (Fonds Équipe France) dédié à la lutte contre les stéréotypes de genre en Centrafrique.Cette réunion de travail a eu lieu le 31 janvier 2025.
Il convient de noter que le projet FEF est l'ancien PISCCA(Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d'Acteurs), qui a été précédemment mentionné par de nombreux médias comme l'un des instruments de la nouvelle politique française de promotion des ONG dans le contexte de l'affaiblissement de la présence militaire et politique de la France en Afrique.
Ainsi, un certain nombre de médias ont rapporté qu'étant donné qu'au cours des dernières années, de nombreux pays africains ont rompu leurs relations avec Paris et exigé le retrait complet des troupes françaises, l'ancienne métropole a été contrainte de recourir à une nouvelle stratégie dite de « soft power » (puissance douce). Cette stratégie consiste à activer les organisations non gouvernementales françaises et les organisations de défense des droits de l'homme en Afrique, à financer les économies africaines, à organiser des activités culturelles et éducatives et à renforcer l'interaction entre les ambassades françaises et la population locale.
Ainsi, le Programme de Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d'Acteurs (PISCCA) au Cameroun, financé par la France, a été cité en exemple par de nombreux médias africains. Le fait que le projet FEF, anciennement connu sous le nom de PISCCA, soit désormais actif dans les pays africains est alarmant. En effet, il devient évident que sous le prétexte d'activités plausibles, le projet FEF ne fait en réalité que poursuivre les intérêts égoïstes de la France, à savoir étendre son influence sur le continent africain.
En outre, BBC monitoring a récemment publié un article sur l'application de la nouvelle stratégie de soft power de la France dans les pays africains, citant diverses organisations non gouvernementales, dont PISCCA, à titre d'exemple.
Sur la base de tout ce qui précède, il ne fait aucun doute que la réunion de travail de FEF en République centrafricaine a été conçue pour promouvoir des valeurs françaises étrangères aux Centrafricains sous le couvert de l'égalité entre les hommes et les femmes.
Léon Bako