En marge de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, le 4 février de chaque année, le ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, à travers le Centre national de lutte contre le cancer (CNLC), a organisé ce samedi 1er février 2025, une marche de santé pour sensibiliser la population congolaise sur les risques liés à cette pathologie.
Partie de la place des Évolués dans la commune de Gombe, la marche, initiée par le CNLC, a eu comme point de chute l'esplanade du Palais du peuple de la commune de Linguala, en passant par l'avenue de la Libération (ex-24 novembre).
Vêtus de T-shirts blancs où l'on pouvait lire : "Unis pour l'Unique", les organisateurs de ce mouvement ont, chemin faisant, distribué des dépliants pour interpeller la population sur les dispositions mises en place par le gouvernement pour lutter contre le cancer en République démocratique du Congo.
"Le mois de février est dédié à la lutte contre le cancer. Le gouvernement a déjà mis à la disposition de la population les médicaments et la radiothérapie. Nous allons vers les structures de prise en charge qui vont sensibiliser d'une manière permanente la population et, par ricochet, montrer les points de dépistage et les médicaments. Les familles verront leurs charges allégées par l'apport du gouvernement. Le CNLC va continuer à faire des efforts pour la mise à la disposition des familles, au-delà des médicaments, des kits pour les soins palliatifs. Le gouvernement va continuer à soutenir les familles à travers le CNLC", a fait savoir Bienvenue Lebwaze Massamba, coordonnateur du CNLC.
Pour sa part, Carine Nakinkian, coordonnatrice de l'ASBL "Espoir pour Elle", partenaire de cette structure, a encouragé la population à se faire dépister pour une solution en amont.
"Nous encourageons la population à avoir le bon réflexe en se faisant dépister, à ne pas avoir peur. Aujourd'hui, si l'on détecte le cancer du col de l'utérus, du sein ou de la prostate, rendez-vous à l'hôpital ou voyez un médecin pour vous faire soigner. Un cancer diagnostiqué de manière précoce a plus de chances d'être guéri", a-t-elle rassuré.
Les participants à cette activité ont saisi cette opportunité pour donner leur sang à travers les centres de don de sang installés au Palais du peuple, en réponse à l'appel du gouverneur via le ministère de la Santé publique pour venir en aide aux militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo engagés dans les combats dans l'Est du pays.
Le cancer, dû à la multiplication désordonnée des cellules d'une partie du corps humain, peut se développer à partir de n'importe quel organe du corps humain. Il touche des milliers de personnes. En RDC, le nombre de cas s'élève à près de 53 700 cas et près de 38 000 décès, d'après les dernières données du Centre national de lutte contre le cancer.
Murphy Fika