Des députés provinciaux des circonscriptions électorales de Luilu, Mwene-Ditu et Kamiji ont séché la plénière du vendredi 22 novembre 2024 à l'Assemblée provinciale de Lomami.
À travers cette décision prise après la motion d’information du député provincial Albert Masang Kayij, les représentants de ces trois circonscriptions s'opposent à la répartition « injuste et inéquitable » des écoles et centres de santé intégrés dans un programme du gouvernement central dénommé Programme d'appui au développement rural, inclusif et résilient (PADRIR), qui bénéfice du financement de plusieurs partenaires internationaux dont le Fonds international de développement agricole (FIDA), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et l'OFID.
Ces élus provinciaux attirent l’attention de l'opinion publique sur le manque d’équité qui caractérise la redistribution des ressources destinées au développement régional dans cette province congolaise.
Cependant, des députés provinciaux des autres entités (Kabinda ville, Ngandajika, Lubao et Kabinda territoire) qui ne partagent pas cet avis estiment que leurs collègues manquent plutôt d’informations suffisantes sur ledit projet.
De son côté, le député Hyppolite Kabango a, dans son intervention, fait savoir que réclamer la redistribution des infrastructures dans d’autres territoires non concernés par le projet constituerait un détournement et pourrait inciter les partenaires à suspendre les financements.
Pour calmer ses collègues, le vice-président de l’Assemblée provinciale, Augustin Malangu Ndjibu a suspendu cette plénière en attendant la convocation d'une nouvelle plénière mardi prochain.
Il convient de noter que 20 écoles et 20 centres de santé seront construits aux territoires de Ngandajika, Lubao et Kabinda ciblés par le Programme d'appui au développement rural, inclusif et résilient (PADRIR) dans la province précitée.
Benjamin Kambadi, à Kabinda