Au total , 17 personnalités aussi bien de l’opposition que de la société civile ont signé, dimanche 15 septembre 2024, une tribune intitulée « La liberté n’a pas de prix. Il s’agit, entre autres, de Martin Fayulu, Olivier Kamitatu, Claudel-André Lubaya et Ado Ndombasi. Elles dénoncent, avec une « vigueur absolue », l’arrestation et la détention « secrète » de l’opposant Seth Kikuni.
« Les tueries et les arrestations des opposants et des résistants politiques incarnent l’ultime preuve de la dictature de Monsieur Tshisekedi. Ces pratiques ignobles révèlent un mépris total de son régime pour les droits humains et les principes démocratiques. Nous dénonçons, avec une vigueur absolue, l’arrestation et la détention secrète de l’opposant Seth Kikuni. Nous nous levons avec force contre la privation de ses droits les plus fondamentaux, tels que le droit à la visite de sa famille et à celle de ses avocats », ont-elles déclaré, exigeant sa libération « immédiate et inconditionnelle » ainsi que la fin de toutes les formes de répression politique visant les opposants, les résistants, les activistes de la société civile, les médias et le peuple congolais dans son ensemble.
Par ailleurs, ces membres de l'opposition et de la société civile appellent les organisations nationales et internationales de défense des droits de l'homme, « dont la passivité face à la montée de la violence d'État en RDC est consternante », à remplir leur rôle en toute impartialité requise.
Ils attirent par ailleurs l'attention des partenaires internationaux de la RDC, notamment l'Union africaine, la SADC, l'Union européenne, les USA, le Canada et la Grande-Bretagne, de reconnaître que les principes démocratiques doivent être universels. Ils estiment que leur inaction les rendrait complices de la souffrance des Congolais et des violations des droits humains « perpétrées par le régime de Tshisekedi».
« La liberté a un prix, et nous sommes prêts à le payer, car elle est la pierre angulaire d'un avenir juste et équitable pour tous les Congolais », ont indiqué ces acteurs de l’opposition et de la société civile dans cette tribune consultée par 7SUR7.CD.
Ils réclament aussi le respect « strict » de la constitution, de la personne humaine et de la liberté d’expression reconnue à chaque citoyen congolais.
Raphaël Kwazi