Une dizaine de journalistes de la télévision, de la radio et de la presse en ligne de la ville de Lubumbashi sont en formation sur l'amélioration de la santé sexuelle et reproductive des femmes, adolescents et jeunes dans le but d'atteindre zéro décès évitable dans la société congolaise d'ici 2030.
Ouverte ce lundi 05 septembre 2022, cette formation de deux jours est organisée par Le Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA).
Le docteur Pierre Shamwol, assistant représentant UNFPA en matière de santé de la production qui a formé ces journalistes, a indiqué à la presse, que la question de la santé maternelle est importante non seulement pour le personnel soignant mais aussi pour les journalistes qui sont en contact avec beaucoup de monde.
Il a évoqué les stratégies à mettre en place pour réduire la mortalité maternelle lors sa communication sur l'amélioration de la santé maternelle face aux professionnels de médias.
« On a voulu mettre l'accent sur la sage-femme parce que les sages-femmes est une ressource importante dans la lutte contre la mortalité maternelle. La sage-femme, quand elle fait très bien son travail dans une maternité, elle réduit de 30% la mortalité maternelle. Alors nous avons au pays un problème d'insuffisance des sages-femmes pour accompagner les femmes qui viennent accoucher dans les maternités. Et nous voulons insister sur ça pour demander à nos autorités pour que la formation de sage-femme puisse être vraiment respectée, solide en respect des normes de la confédération internationale des sages-femmes », a-t-il déclaré à 7SUR7.CD.
Il a été complété par Brigitte Kiaku, chargée de communication de l'UNFPA qui a précisé que la formation est aussi intéressante pour les hommes de médias dans le cadre du concours « Prix Médias Henriette Ekie » lancé par cette institution des Nations-Unies.
La même formation a été organisée à Kinshasa et Kalemie dans le Tanganyika. C'est le mardi 06 septembre 2022 que cet atelier de renforcement des capacités prendra fin. Le dernier jour sera consacré aux travaux pratiques sur la question de la santé maternelle.
Patient Lukusa, à Lubumbashi